Si, dans les dernières méditations, nous avons appris à connaître et à aimer l’Esprit Saint comme l’Ami et le Gardien de nos âmes, aujourd’hui nous voulons le contempler comme l’Époux de notre âme.
Toutes les expressions de l’amour dans la sphère humaine ont leur point de départ en Dieu lui-même. Nous pouvons donc faire cette belle comparaison, en considérant l’Esprit Saint comme l’Époux qui courtise notre âme. Read More
Une fois que nous aurons ouvert les portes à l’Esprit Saint pour qu’il déploie en nous ses dons, nous apprendrons à le connaître comme le « Gardien de nos âmes ». Nous pourrions aussi l’appeler le « Gardien du trésor », car en effet notre âme est le grand trésor que notre Père nous a confié, que l’Agneau de Dieu a acheté avec son sang pour le libérer de la captivité (1P 1,18-19) et que l’Esprit Saint veut éclairer et faire fructifier avec une grande puissance.
Pour les trois Personnes de la Sainte Trinité, c’est une joie d’être avec nous, voire d’habiter en nous et de nous éclairer de leur lumière divine. Il en va de même pour l’Esprit Saint, qui nous offre ses sept dons pour nous guider sur le chemin de la sainteté.
Si nous suivons ses conseils, les fruits de l’Esprit Saint se développeront dans notre vie et notre Père en sera très satisfait. Il suffit d’imaginer combien il est merveilleux pour nous de rencontrer quelqu’un chez qui les fruits de l’Esprit Saint ont mûri. «Voici le fruit de l’Esprit : amour, joie, paix, patience, bonté, bienveillance, fidélité, douceur et maîtrise de soi. » (Ga 5.22-23).
Si la venue de l’Esprit Saint sur les apôtres à la Pentecôte marque l’heure de la naissance de l’Église, sa descente sur Marie à Nazareth marque le début de l’œuvre du salut (cf. Lc 1, 35).
À tous ceux qui ont la foi
et qui en toi se confient,
donne tes sept dons sacrés.
Donne vertu et mérite,
donne le salut final,
donne la joie éternelle. ».
Ô lumière bienheureuse,
viens remplir jusqu’à l’intime
le cœur de tous tes fidèles.
Sans ta puissance divine,
il n’est rien en aucun homme,
rien qui ne soit perverti.
« Consolateur souverain,
hôte très doux de nos âmes,
adoucissante fraîcheur.
Dans le labeur, le repos ;
dans la fièvre, la fraîcheur ;
dans les pleurs, le réconfort »