LA CLÉMENTE BONTÉ DE DIEU 

« Comme on connaît peu la clémente bonté et l’amour de ton cœur » (Sainte Thérèse d’Avila).

Sainte Thérèse exprime ici ce que nous retrouvons également dans le Message du Père, comme une sorte de lamentation sur le fait que cette relation de confiance profonde entre Dieu et ses enfants ne s’est pas encore réalisée comme il le souhaite.

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L’ÉVANGILE DE JEAN (Jn 20,11-18): « Le Ressuscité apparaît à Marie-Madeleine »      

Marie Madeleine se tenait près du tombeau, au-dehors, tout en pleurs. Et en pleurant, elle se pencha vers le tombeau. Elle aperçoit deux anges vêtus de blanc, assis l’un à la tête et l’autre aux pieds, à l’endroit où avait reposé le corps de Jésus. Ils lui demandent : « Femme, pourquoi pleures-tu ? » Elle leur répond : « On a enlevé mon Seigneur, et je ne sais pas où on l’a déposé. » Ayant dit cela, elle se retourna ; elle aperçoit Jésus qui se tenait là, mais elle ne savait pas que c’était Jésus. Jésus lui dit : « Femme, pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ? » Le prenant pour le jardinier, elle lui répond : « Si c’est toi qui l’as emporté, dis-moi où tu l’as déposé, et moi, j’irai le prendre. » Jésus lui dit alors : « Marie ! » S’étant retournée, elle lui dit en hébreu : « Rabbouni ! », c’est-à-dire : Maître. Jésus reprend : « Ne me retiens pas, car je ne suis pas encore monté vers le Père. Va trouver mes frères pour leur dire que je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu. » Marie Madeleine s’en va donc annoncer aux disciples : « J’ai vu le Seigneur ! », et elle raconta ce qu’il lui avait dit.

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 L’ÉVANGILE DE JEAN (Jn 20, 1-10): « Le tombeau vide »    

Le premier jour de la semaine, Marie Madeleine se rend au tombeau de grand matin ; c’était encore les ténèbres. Elle remarque que la pierre qui recouvrait l’entrée du tombeau a été enlevée. Elle court donc trouver Simon-Pierre et l’autre disciple, celui que Jésus aimait, et leur dit : « On a enlevé le Seigneur de son tombeau, et nous ne savons pas où on l’a déposé. » Pierre partit donc avec l’autre disciple pour se rendre au tombeau. Tous deux couraient, mais l’autre disciple courut plus vite que Pierre et arriva le premier au tombeau. En se penchant, il s’aperçoit que les linges sont posés à plat ; il n’entre toutefois pas. Simon-Pierre, qui le suivait, arriva à son tour. Il entre dans le tombeau ; il aperçoit les linges, posés à plat, ainsi que le suaire qui avait entouré la tête de Jésus, non pas posé avec les linges, mais roulé à part à sa place. L’autre disciple, qui était arrivé le premier au tombeau, entra alors. Il vit, et il crut. Jusqu’alors, en effet, les disciples n’avaient pas compris que, selon l’Écriture, Jésus devait ressusciter d’entre les morts. Ensuite, les disciples retournèrent chez eux. Read More

LA CAUSE DE DIEU EST MA CAUSE 

“La cause de Dieu est ma cause : rien de ce qui le concerne ne m’est étranger” (Saint Bernard de Clairvaux).

Ainsi parle une âme enflammée d’amour, qui s’est déjà approchée très près de notre Père céleste et qu’il a comblée de son amour. L’intimité entre saint Bernard et notre Père est perceptible, et nous reconnaissons cette relation profonde dans une autre belle phrase dans laquelle il invite ses frères à s’approcher du Père. Dans cette invitation amoureuse, que nous entendrons plus loin, nous voyons comment il a fait de la cause de Dieu sa propre cause, car nous savons bien que notre Père désire ardemment que tous les hommes soient proches de Lui, qu’ils le connaissent, qu’ils l’honorent et qu’ils l’aiment. Alors, il pourra leur donner tout ce qu’il a en réserve pour eux.

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UNE JOIE INÉPUISABLE

 

»Tu mets dans mon coeur plus de joie que toutes leurs vendanges et leurs moissons. » (Psaume 4,9).

Les plaisirs terrestres, bien qu’ils puissent émouvoir et même ravir nos sens, passent rapidement et doivent être répétés. Les plaisirs spirituels, en revanche, marquent profondément notre âme et sont capables de la modeler. Si nous aspirons trop intensément aux plaisirs terrestres, nous risquons de devenir trop dépendants et de rechercher de moins en moins les joies spirituelles. C’est pourquoi, si nous nous délectons de « blé et de vin », nous ne devons le faire que dans la mesure où ils ne prennent pas trop de valeur à nos yeux et où nous ne perdons pas de vue les vraies joies.

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VIA CRUCIS – XIV. Station :  “Le corps de Jésus est mis au tombeau”

 

V. Adoramus te Christe et benedicimus tibi (Nous t’adorons, ô Christ, et nous te bénissons).

R. Quia per Crucem tuam redemisti mundum (Parce que tu as racheté le monde par ta sainte Croix).

“Sur le rapport du centurion, il permit à Joseph de prendre le corps. Alors Joseph acheta un linceul, il descendit Jésus de la croix, l’enveloppa dans le linceul et le déposa dans un tombeau qui était creusé dans le roc. Puis il roula une pierre contre l’entrée du tombeau. Or, Marie Madeleine et Marie, mère de José, observaient l’endroit où on l’avait mis.” (Mc 15,45-47).

Tout est accompli. Joseph d’Arimathie, homme juste et membre du Conseil, qui n’avait pas approuvé la décision et l’action du Sanhédrin (Lc 23, 51), met à disposition son propre tombeau pour que le corps de Jésus y soit déposé.

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NE PAS FAIRE ATTENTION OU PRATIQUER LA CALOMNIE



« La calomnie ne nuit qu’à ceux qui la prennent à cœur » (Saint François de Sales).

L’un des horribles affronts que nous, les hommes, nous infligeons les uns aux autres est la calomnie. En d’autres termes, il s’agit du vice très courant qui consiste à dire du mal d’autrui. À y regarder de plus près, il s’agit d’une sorte d’homicide psychologique à l’encontre de la personne concernée. Malheureusement, cela n’arrive pas que de temps en temps. Nous avons même dû assister à une sorte d’« exécution publique » de personnes par le biais des médias et, de nos jours, également par le biais d’Internet.

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