Marie Madeleine se tenait près du tombeau, au-dehors, tout en pleurs. Et en pleurant, elle se pencha vers le tombeau. Elle aperçoit deux anges vêtus de blanc, assis l’un à la tête et l’autre aux pieds, à l’endroit où avait reposé le corps de Jésus. Ils lui demandent : « Femme, pourquoi pleures-tu ? » Elle leur répond : « On a enlevé mon Seigneur, et je ne sais pas où on l’a déposé. » Ayant dit cela, elle se retourna ; elle aperçoit Jésus qui se tenait là, mais elle ne savait pas que c’était Jésus. Jésus lui dit : « Femme, pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ? » Le prenant pour le jardinier, elle lui répond : « Si c’est toi qui l’as emporté, dis-moi où tu l’as déposé, et moi, j’irai le prendre. » Jésus lui dit alors : « Marie ! » S’étant retournée, elle lui dit en hébreu : « Rabbouni ! », c’est-à-dire : Maître. Jésus reprend : « Ne me retiens pas, car je ne suis pas encore monté vers le Père. Va trouver mes frères pour leur dire que je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu. » Marie Madeleine s’en va donc annoncer aux disciples : « J’ai vu le Seigneur ! », et elle raconta ce qu’il lui avait dit.
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L’ÉVANGILE DE JEAN (Jn 20, 1-10): « Le tombeau vide »
Le premier jour de la semaine, Marie Madeleine se rend au tombeau de grand matin ; c’était encore les ténèbres. Elle remarque que la pierre qui recouvrait l’entrée du tombeau a été enlevée. Elle court donc trouver Simon-Pierre et l’autre disciple, celui que Jésus aimait, et leur dit : « On a enlevé le Seigneur de son tombeau, et nous ne savons pas où on l’a déposé. » Pierre partit donc avec l’autre disciple pour se rendre au tombeau. Tous deux couraient, mais l’autre disciple courut plus vite que Pierre et arriva le premier au tombeau. En se penchant, il s’aperçoit que les linges sont posés à plat ; il n’entre toutefois pas. Simon-Pierre, qui le suivait, arriva à son tour. Il entre dans le tombeau ; il aperçoit les linges, posés à plat, ainsi que le suaire qui avait entouré la tête de Jésus, non pas posé avec les linges, mais roulé à part à sa place. L’autre disciple, qui était arrivé le premier au tombeau, entra alors. Il vit, et il crut. Jusqu’alors, en effet, les disciples n’avaient pas compris que, selon l’Écriture, Jésus devait ressusciter d’entre les morts. Ensuite, les disciples retournèrent chez eux. Read More
VIA CRUCIS – XIV. Station : “Le corps de Jésus est mis au tombeau”
V. Adoramus te Christe et benedicimus tibi (Nous t’adorons, ô Christ, et nous te bénissons).
R. Quia per Crucem tuam redemisti mundum (Parce que tu as racheté le monde par ta sainte Croix).
“Sur le rapport du centurion, il permit à Joseph de prendre le corps. Alors Joseph acheta un linceul, il descendit Jésus de la croix, l’enveloppa dans le linceul et le déposa dans un tombeau qui était creusé dans le roc. Puis il roula une pierre contre l’entrée du tombeau. Or, Marie Madeleine et Marie, mère de José, observaient l’endroit où on l’avait mis.” (Mc 15,45-47).
Tout est accompli. Joseph d’Arimathie, homme juste et membre du Conseil, qui n’avait pas approuvé la décision et l’action du Sanhédrin (Lc 23, 51), met à disposition son propre tombeau pour que le corps de Jésus y soit déposé.
VIA CRUCIS – XIII. Station : “Jésus est descendu de la croix et son corps est rendu à sa mère”
V. Adoramus te Christe et benedicimus tibi (Nous t’adorons, ô Christ, et nous te bénissons ).
R. Quia per Crucem tuam redemisti mundum (Parce que tu as racheté le monde par ta sainte Croix).
Une fois de plus, nous rencontrons Marie sur le chemin de croix, ainsi qu’à la quatrième station et au pied de la croix.
Dieu a voulu que son Fils, qu’elle a porté, soit à nouveau placé sur ses genoux après sa mort, avant qu’il ne descende dans le Royaume des morts pour annoncer la Bonne Nouvelle à ceux qui l’y attendaient, afin qu’ils reçoivent eux aussi la grâce de la Rédemption.
VIA CRUCIS – XII. Station : “Jésus meurt sur la croix”
V. Adoramus te Christe et benedicimus tibi (Nous t’adorons, ô Christ, et nous te bénissons ).
R. Quia per Crucem tuam redemisti mundum (Parce que tu as racheté le monde par ta sainte Croix).
« Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » (Mt 27, 46).
« Tout est accompli. » (Jn 19,30).
Ce sont deux des paroles que nous entendons de la bouche de Jésus avant qu’il n’expire, selon le témoignage des Évangiles.
“Mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ?” -s’exclame Jésus en notre nom, alors qu’il porte tout le poids de nos péchés sur la croix. Le péché nous sépare de Dieu, défigure notre être, nous déracine et nous conduit dans l’abîme du néant : insignifiance, désespoir, dépendance à l’égard du péché et de celui qui veut nous inciter à pécher….
VIA CRUCIS – XI Station : “Jésus est cloué sur la croix”
V. Adoramus te Christe et benedicimus tibi (Nous t’adorons, ô Christ, et nous te bénissons ).
R. Quia per Crucem tuam redemisti mundum (Parce que tu as racheté le monde par ta sainte Croix).
La souffrance du Seigneur s’aggrave. Il a déjà parcouru le chemin qui mène au Calvaire, accompagné de moqueries et de mépris, mais aussi de la compassion et de la consolation qu’il a éprouvées lors de la rencontre avec sa Mère, avec Véronique et avec les femmes de Jérusalem.
15.04.25 – NE VOUS LAISSEZ JAMAIS TROUBLER
« NE VOUS LAISSEZ JAMAIS TROUBLER »
« Ne vous laissez jamais troubler et gardez votre cœur ancré en moi » (Parole intérieure).
Souvent, les attaques du Malin cherchent à nous éloigner du droit chemin. Mais, comme nous le savons, Dieu utilise toutes ses machinations pour nous ancrer encore plus profondément en Lui.
L’une des tactiques des puissances des ténèbres est la confusion. Elle survient lorsque nous ne nous accrochons pas suffisamment à un raisonnement droit et clair, mais que nous nous laissons influencer par certaines pensées intérieures, certains sentiments ou par ce que nous voyons et entendons. C’est alors comme si nous étions bombardés d’informations différentes en même temps, qui envahissent nos émotions. Dans de telles circonstances, il est important de mettre les choses en ordre selon une hiérarchie de valeurs, de se concentrer sur l’essentiel et de laisser de côté le superflu.
La confusion affecte souvent non seulement les pensées, mais aussi le cœur. C’est pourquoi le conseil d’ancrer le cœur dans notre Père et de nous tourner vers Lui lorsque nous sommes assaillis par la confusion, en Lui présentant nos sentiments dérangeants et souvent envahissants, est très précieux. Cela vaut également pour la tristesse désordonnée, la mélancolie et les peurs qui assombrissent et troublent l’âme.
La prière du cœur, qui habitue l’âme à un état de paix intérieure et de recueillement en Dieu, est une aide précieuse dans ces moments-là. Elle perçoit alors beaucoup plus vite que cet état de sérénité intérieure est attaqué et peut également y revenir plus rapidement en priant pour retrouver sa paix.
Ne laissons donc pas la confusion se répandre dans nos pensées ou nos sentiments, mais controns-la avec les bons moyens. Nous pourrons alors avancer sur notre chemin avec la clarté de l’Esprit Saint et les confusions se dissiperont.