Dans l’attente du Seigneur

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Mt 7,21.24-27

En ce temps-là, Jésus dit à ses discip : “Ce n’est pas en me disant : “Seigneur, Seigneur !” qu’on entrera dans le royaume des Cieux, mais c’est en faisant la volonté de mon Père qui est aux cieux. Ainsi, celui qui entend les paroles que je dis là et les met en pratique est comparable à un homme prévoyant qui a construit sa maison sur le roc. La pluie est tombée, les torrents ont dévalé, les vents ont soufflé et se sont abattus sur cette maison ; la maison ne s’est pas écroulée, car elle était fondée sur le roc. Et celui qui entend de moi ces paroles sans les mettre en pratique est comparable à un homme insensé qui a construit sa maison sur le sable.” 

Combien de temps les Israélites ont-ils attendu le Messie ! Puis, quand il est venu et que les promesses ont commencé à s’accomplir, ils ne l’ont pas reconnu. Quelle tragédie ! Or les Juifs croyants l’attendent toujours… Ils attendent aussi la venue du prophète Élie, qui doit précéder le Messie. Mais lui aussi est déjà venu : « Si vous voulez bien comprendre, c’est lui, le prophète Élie qui doit venir. », dit Jésus en se référant à Jean le Baptiste (Mt 11,14).

Nous, chrétiens, pouvons vivre dans la grâce imméritée d’avoir connu le Messie. Alors qu’attendons-nous maintenant ? Nous attendons la fête de sa naissance ! Encore et encore, année après année, parce que la célébration de cet événement doit approfondir notre amour pour Jésus et nous rappeler toujours à nouveau : le Seigneur est là ! il est venu dans le monde !

C’est précisément dans l’obscurité de ces temps que nous devons avoir encore plus confiance dans la grâce du Seigneur et nous accrocher encore plus à Lui, car plus les ténèbres sont épaisses, plus Sa lumière brille.

Jésus est l’espoir du monde et il nous appelle à la conversion de nos vies (Mc 1,15). Les puissances des ténèbres ont beau essayer d’asservir les gens et de nous offrir une fausse liberté, un seul sourire de l’Enfant de Bethléem les démasquera. Ils ne savent pas que seul le Fils nous donne la vraie liberté (Jn 8,36), et que ceux qui s’accrochent à Lui ne peuvent jamais être vaincus.

Hérode, lui aussi, est sur le qui-vive et va se mettre à la recherche du nouveau-né avec l’intention de le tuer. Il sent son règne menacé par le « nouveau roi » qui vient de naître (Mt 2,1-8.16). L’esprit qui l’anime craint l’Enfant et sa Mère. Elle voudrait anéantir toute trace ; toute trace qui parle de Dieu ; tout ce qui témoigne de sa gloire.

Au contraire, répondons-lui comme il le mérite… Inclinons nos genoux devant l’Enfant, le Sauveur de ce monde, et demandons-lui d’établir sa douce domination. Ne nous concentrons pas sur les catastrophes qui pourraient survenir, mais sur le Seigneur et son glorieux retour à la fin des temps. Attendons l’intervention de Dieu pour chasser les ténèbres actuelles. Attendons le triomphe de la Vierge Marie, qui foulera aux pieds la tête du serpent (Gn 3,15).

Cependant, cette attente n’est pas une attitude purement passive, comme s’il n’y avait rien à faire de notre côté. Prenons le chapelet dans nos mains et récitons-le ; avec la « prière de Jésus », modelons notre cœur sur le sien ; recevons les saints sacrements ; faisons confiance à la toute-puissance de notre Père et à la direction de l’Esprit Saint. Soyons plus profondément convertis et annonçons l’Évangile de toutes les manières possibles.

Une telle attente plaira au Seigneur : avoir confiance en lui, travailler dans sa vigne, opposer une résistance aux puissances des ténèbres et lui rester fidèle.

Le Seigneur est proche ! Cette nuit même sera le grand moment… Le ciel ouvre grand ses portes pour annoncer le glorieux message de la naissance du Christ. À la crèche, préparons-nous et rassemblons nos forces pour le service que nous devons rendre dans l’armée de l’Agneau au cours de l’année à venir.

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