C’est l’esprit qui fait vivre

Jn 6,60-69

En ce temps-là, beaucoup de ses disciples, qui avaient entendu, déclarèrent : « Cette parole est rude ! Qui peut lentendre ? » Jésus savait en lui-même que ses disciples récriminaient à son sujet. Il leur dit : « Cela vous scandalise ? Et quand vous verrez le Fils de lhomme monter là où il était auparavant !… Cest lesprit qui fait vivre, la chair nest capable de rien. Les paroles que je vous ai dites sont esprit et elles sont vie. Mais il y en a parmi vous qui ne croient pas. » Jésus savait en effet depuis le commencement quels étaient ceux qui ne croyaient pas, et qui était celui qui le livrerait.

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Le grand miracle de la conversion

Actes 9,1-20

Saul était toujours animé d’une rage meurtrière contre les disciples du Seigneur. Il alla trouver le grand prêtre et lui demanda des lettres pour les synagogues de Damas, afin que, s’il trouvait des hommes et des femmes qui suivaient le Chemin du Seigneur, il les amène enchaînés à Jérusalem. Comme il était en route et approchait de Damas, soudain une lumière venant du ciel l’enveloppa de sa clarté. Il fut précipité à terre; il entendit une voix qui lui disait: « Saul, Saul, pourquoi me persécuter ? » Il demanda: « Qui es-tu, Seigneur? » La voix répondit : « Je suis Jésus, celui que tu persécutes. Relève-toi et entre dans la ville : on te dira ce que tu dois faire. » Ses compagnons de route s’étaient arrêtés, muets de stupeur : ils entendaient la voix, mais ils ne voyaient personne. Read More

Le Père attire les hommes 

Jn 6,35-40

En ce temps-là, Jésus dit à la foule : „Personne ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire, et moi, je le ressusciterai au dernier jour. Il est écrit dans les prophètes : Ils seront tous instruits par Dieu lui-même. Quiconque a entendu le Père et reçu son enseignement vient à moi. Certes, personne n’a jamais vu le Père, sinon celui qui vient de Dieu : celui-là seul a vu le Père. Amen, amen, je vous le dis : il a la vie éternelle, celui qui croit. Moi, je suis le pain de la vie. Au désert, vos pères ont mangé la manne, et ils sont morts ; mais le pain qui descend du ciel est tel que celui qui en mange ne mourra pas. Moi, je suis le pain vivant, qui est descendu du ciel : si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement. Le pain que je donnerai, c’est ma chair, donnée pour la vie du monde. »

Personne ne peut reconnaître Jésus et l’appeler « mon Seigneur » si ce n’est par l’action de l’Esprit Saint (cf. 1 Co 12, 3) ; ou, comme le dit le texte d’aujourd’hui, personne ne peut venir à Lui si le Père ne l’attire pas.

La foi est donc, en premier lieu, une œuvre de Dieu, qui nécessite ensuite notre acceptation et notre mise en pratique au quotidien. Cette offre de foi est disponible pour chaque personne et n’exclut personne. Cela rend l’appel à l’évangélisation d’autant plus urgent, afin que tous les hommes puissent apprendre ce que Dieu a en réserve pour eux.

Dans l’Évangile de ce jour, Jésus continue d’instruire les Juifs, afin qu’ils puissent mieux le comprendre, lui et le Père.

Pendant leur errance dans le désert, les Israélites avaient reçu la manne, qui était devenue pour eux le grand signe de la présence de Dieu et du fait qu’il prenait soin d’eux (Ex 16,4). Une partie de cette manne a même été conservée dans l’Arche d’Alliance, afin que les générations suivantes puissent voir le pain qui avait rassasié leurs pères dans le désert. Or ce pain est rendu présent en Jésus. Il ne s’agit plus seulement d’un signe qui témoigne de la présence de Dieu ; celui qui a opéré ce signe se rend lui-même présent. Ce n’est plus seulement le pain matériel, nécessaire pour préserver la vie naturelle, c’est Celui qui est la vie même (Jn 14,6).

Les Juifs étaient maintenant invités à grandir dans la connaissance de Dieu, à reconnaître sa présence en la personne de Jésus et à obtenir ainsi une grande lumière pour comprendre plus profondément que toute l’histoire que Dieu avait écrite avec eux était orientée vers la venue de Jésus et sa présence au milieu d’eux.

Les expériences de l’ancienne alliance étaient un cheminement et une préparation à la venue du Messie : « Vos pères ont mangé la manne, et ils sont morts ; mais le pain qui descend du ciel est tel que celui qui en mange ne mourra pas. »

Nous savons que les Juifs avaient du mal à comprendre ces paroles du Seigneur, peut-être aussi parce qu’ils essayaient de les embrasser dans leur mode de pensée humain. Il peut en être de même pour nous !

Cependant, il s’agit plutôt de la lumière de la foi qui nous pénètre, et non pas tant de pouvoir la saisir immédiatement avec notre entendement. Car la foi est une lumière surnaturelle, qui doit d’abord se répandre en nous, et ce n’est qu’ensuite que nous pouvons mieux la comprendre avec notre raison, qui n’est qu’une lumière naturelle, avec ses limites.

Pour que cette lumière puisse agir en nous, un cœur ouvert est donc plus nécessaire qu’un grand intellect. Par conséquent, lorsque nous sommes confrontés aux mystères de la foi ou à des questions qui s’y rapportent, nous ne devons pas essayer de tout comprendre immédiatement avec notre entendement, mais d’abord écouter.

Dans l’Évangile d’aujourd’hui, le Seigneur cite une parole des prophètes : « Ils seront tous instruits par Dieu lui-même ». Si nous appliquons concrètement cette affirmation, nous écouterons Dieu comme notre Maître, afin que ce qu’Il veut nous dire puisse nous pénétrer, réjouir notre cœur et éclairer notre compréhension.

C’est peut-être là le problème le plus profond, qui explique pourquoi le Seigneur n’a pas été reçu de la manière qui aurait correspondu à la vérité et à l’amour. Jésus rencontre souvent des cœurs endurcis, des cœurs qui ne veulent pas se laisser instruire. Dans l’Ancienne Alliance aussi, nous entendons parler de cette souffrance de Dieu, combien de fois nous entendons la plainte que le peuple n’écoute pas, que son cœur est fermé, qu’il est obstinément rebelle, qu’il est trop fier pour comprendre les humbles voies de Dieu ! Voici la situation où le Seigneur se tient à la porte de notre cœur et frappe, mais elle n’est pas ouverte.

Outre le fait que nous devons toujours examiner devant Dieu l’état de notre propre cœur, afin qu’il ne soit jamais fermé à ses instructions, nous ne pouvons oublier de prier pour les personnes qui n’ont pas encore été touchées par l’Évangile, afin qu’elles puissent percevoir comment le Père les attire et lui ouvrir la porte de leur cœur. Dieu ne veut rien d’autre que se donner… et c’est suffisant !

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Dieu nous attend  

Jn 6,35-40

Jésus leur répondit : « Moi, je suis le pain de la vie. Celui qui vient à moi n’aura jamais faim ; celui qui croit en moi n’aura jamais soif. Mais je vous l’ai déjà dit : vous avez vu, et pourtant vous ne croyez pas. Tous ceux que me donne le Père viendront jusqu’à moi ; et celui qui vient à moi, je ne vais pas le jeter dehors. Car je suis descendu du ciel pour faire non pas ma volonté, mais la volonté de Celui qui m’a envoyé. Or, telle est la volonté de Celui qui m’a envoyé : que je ne perde aucun de ceux qu’il m’a donnés, mais que je les ressuscite au dernier jour. Telle est la volonté de mon Père : que celui qui voit le Fils et croit en lui ait la vie éternelle ; et moi, je le ressusciterai au dernier jour. » Read More

La faim spirituelle

Jn 6,30-35

 En ce temps-là, les gens disaient à Jésus : « Quel signe vas-tu accomplir pour que nous puissions le voir, et te croire ? Quelle œuvre vas-tu faire ? Au désert, nos pères ont mangé la manne ; comme dit lÉcriture : Il leur a donné à manger le pain venu du ciel. » Jésus leur répondit : « Amen, amen, je vous le dis : ce nest pas Moïse qui vous a donné le pain venu du ciel ; cest mon Père qui vous donne le vrai pain venu du ciel. Car le pain de Dieu, cest celui qui descend du ciel et qui donne la vie au monde. » Ils lui dirent alors : « Seigneur, donne-nous toujours de ce pain-là. » Jésus leur répondit : « Moi, je suis le pain de la vie. Celui qui vient à moi naura jamais faim ; celui qui croit en moi naura jamais soif. Read More

Enseignements précieux de Jésus

Jn 6,22-29

Le lendemain, la foule restée sur lautre rive se rendit compte quil ny avait eu là quune seule barque, et que Jésus ny était pas monté avec ses disciples, qui étaient partis sans lui. Cependant, dautres barques, venant de Tibériade, étaient arrivées près de lendroit où lon avait mangé le pain après que le Seigneur eut rendu grâce. Quand la foule vit que Jésus nétait pas là, ni ses disciples, les gens montèrent dans les barques et se dirigèrent vers Capharnaüm à la recherche de Jésus. Layant trouvé sur lautre rive, ils lui dirent : « Rabbi, quand es-tu arrivé ici ? » Jésus leur répondit : « Amen, amen, je vous le dis : vous me cherchez, non parce que vous avez vu des signes, mais parce que vous avez mangé de ces pains et que vous avez été rassasiés.

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Obstacles à la foi

Lc 24,35-48

En ce temps-là, les disciples qui étaient revenus d’Emáus, ils racontaient ce qui s’était passé sur la route, et comment le Seigneur s’était fait reconnaître par eux à la fraction du pain. Comme ils en parlaient encore, lui-même fut présent au milieu d’eux, et leur dit : « La paix soit avec vous ! »Saisis de frayeur et de crainte, ils croyaient voir un esprit. Jésus leur dit : « Pourquoi êtes-vous bouleversés ? Et pourquoi ces pensées qui surgissent dans votre cœur ? Voyez mes mains et mes pieds : c’est bien moi !  » Après cette parole, il leur montra ses mains et ses pieds. Dans leur joie, ils nosaient pas encore y croire, et restaient saisis détonnement.

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