En ce Carême, nous nous sommes donné pour tâche d’être de meilleurs disciples du Seigneur, surtout en raison de la grande confusion qui règne actuellement dans l’Église. Le disciple a pour tâche de proclamer et de glorifier son Seigneur. Les contenus principaux de l’annonce sont fixés dans l’Écriture Sainte et dans l’enseignement authentique de l’Église. C’est le critère qui nous guide, car, en tant que disciples, nous n’agissons pas en notre nom propre, mais au nom d’autrui. Il ne nous appartient donc pas d’introduire nos propres idées ou des contenus étrangers à l’Évangile, qui affaibliraient le témoignage du Christ. Il est également important que, dans la mesure du possible, notre vie soit cohérente avec ce que nous proclamons, afin que notre témoignage en paroles ne soit pas obscurci par notre mode de vie.
C’est sur ces considérations que s’achèvent ces méditations de Carême. Dans les derniers jours avant le dimanche de la Passion, je reprendrai les passages de l’Évangile de saint Jean qui restent à méditer, à l’exception des récits de la Résurrection, auxquels nous reviendrons après Pâques.