En ces jours-là, comme le nombre des disciples augmentait, les frères de langue grecque récriminèrent contre ceux de langue hébraïque, parce que les veuves de leur groupe étaient désavantagées dans le service quotidien. Les Douze convoquèrent alors l’ensemble des disciples et leur dirent : « Il n’est pas bon que nous délaissions la parole de Dieu pour servir aux tables. Cherchez plutôt, frères, sept d’entre vous, des hommes qui soient estimés de tous, remplis d’Esprit Saint et de sagesse, et nous les établirons dans cette charge. En ce qui nous concerne, nous resterons assidus à la prière et au service de la Parole. » Ces propos plurent à tout le monde, et l’on choisit : Étienne, homme rempli de foi et d’Esprit Saint, Philippe, Procore, Nicanor, Timon, Parménas et Nicolas, un converti au judaïsme, originaire d’Antioche.
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L’ABANDON INCONDITIONNEL À DIEU
« J’aimerais mieux mourir que de me rétracter sur ce que Dieu m’a donné à faire » (Sainte Jeanne d’Arc).
Seul celui qui est profondément uni au Seigneur et qui vit dans la vérité peut oser prononcer de telles paroles. Jeanne d’Arc les prononce alors qu’elle sait très bien que sa vie est en danger. Elle s’est totalement abandonnée à la direction de Dieu et c’est uniquement de Lui qu’elle tient sa sécurité. La jeune Jeanne a dû se défendre contre l’accusation de sorcellerie lors d’un procès ecclésiastique injuste, convoqué par un évêque qui collaborait avec ses ennemis. Elle a dû faire face à un grand nombre de savants, dont la plupart étaient prêts à la condamner.
AVEC SA FORCE, J’OSERAI ENCORE ET ENCORE
« Il vaut mieux être seul avec Dieu. Son amitié ne me laissera pas tomber, ni ses conseils, ni son amour. Avec sa force, j’oserai et j’oserai encore, jusqu’à ma mort » (Sainte Jeanne d’Arc).
Ces paroles ont été prononcées par Sainte Jeanne d’Arc, à qui le Seigneur a confié la grande mission de conduire le roi légitime de France au sacre et d’expulser les troupes d’occupation anglaises de sa patrie. Elle a tout accompli les yeux fixés sur le Père, et Dieu seul a été sa consolation dans la période la plus difficile de sa vie, lorsque, encore très jeune, elle a été capturée par ses ennemis, qui l’ont ensuite condamnée au bûcher.
LIVRE DES ACTES DES APOTRES (Ac 5,34-42): « Le conseil de Gamaliel »
Alors, dans le Conseil suprême, intervint un pharisien nommé Gamaliel, docteur de la Loi, qui était honoré par tout le peuple. Il ordonna de les faire sortir un instant, puis il dit : « Vous, Israélites, prenez garde à ce que vous allez faire à ces gens-là. Il y a un certain temps, se leva Theudas qui prétendait être quelqu’un, et à qui se rallièrent quatre cents hommes environ ; il a été supprimé, et tous ses partisans ont été mis en déroute et réduits à rien. Après lui, à l’époque du recensement, se leva Judas le Galiléen qui a entraîné beaucoup de monde derrière lui. Il a péri lui aussi, et tous ses partisans ont été dispersés. Eh bien, dans la circonstance présente, je vous le dis : ne vous occupez plus de ces gens-là, laissez-les. En effet, si leur résolution ou leur entreprise vient des hommes, elle tombera. Mais si elle vient de Dieu, vous ne pourrez pas les faire tomber.
LIVRE DES ACTES DES APOTRES (Ac 5,21b-33): « Les apôtres devant le Sanhédrin »
Alors arriva le grand prêtre, ainsi que son entourage. Ils convoquèrent le Conseil suprême, toute l’assemblée des anciens d’Israël, et ils envoyèrent chercher les Apôtres dans leur cachot. En arrivant, les gardes ne les trouvèrent pas à la prison. Ils revinrent donc annoncer : « Nous avons trouvé le cachot parfaitement verrouillé, et les gardes en faction devant les portes ; mais, quand nous avons ouvert, nous n’avons trouvé personne à l’intérieur. » Ayant entendu ce rapport, le commandant du Temple et les grands prêtres, tout perplexes, se demandaient ce qu’il adviendrait de cette affaire. Là-dessus, quelqu’un vient leur annoncer : « Les hommes que vous aviez mis en prison, voilà qu’ils se tiennent dans le Temple et enseignent le peuple ! » Alors, le commandant partit avec son escorte pour les ramener, mais sans violence, parce qu’ils avaient peur d’être lapidés par le peuple. Ayant amené les Apôtres, ils les présentèrent au Conseil suprême, et le grand prêtre les interrogea : « Nous vous avions formellement interdit d’enseigner au nom de celui-là, et voilà que vous remplissez Jérusalem de votre enseignement.
TON PÈRE VOIT DANS LE SECRET
« Votre Père qui voit dans le secret vous récompensera » (Mt 6,6).
Le Seigneur prononce ces paroles en relation avec sa recommandation de prier et de faire l’aumône en secret.
Notre Père se réjouit que nous fassions le bien en secret, sans chercher à attirer l’attention des autres. Certes, il y a des œuvres qui doivent être accomplies publiquement pour que Dieu soit loué et reconnu en elles (cf. Mt 5, 16). Mais le Seigneur ne se réfère pas à ces œuvres, mais à celles qui sont les plus fructueuses lorsqu’elles sont accomplies en secret pour Dieu.
L’AMOUR NOUS POUSSE À ALLER DE L’AVANT
« Nous ne pouvons pas ne pas parler de ce que nous avons vu et entendu » (Ac 4,20).
Telle est la réponse des apôtres lorsque les autorités religieuses de l’époque tentent de leur interdire de continuer à annoncer le Seigneur ressuscité. Mais comment auraient-ils pu se taire ?