Par les mains des Apôtres, beaucoup de signes et de prodiges s’accomplissaient dans le peuple. Tous les croyants, d’un même cœur, se tenaient sous le portique de Salomon. Personne d’autre n’osait se joindre à eux ; cependant tout le peuple faisait leur éloge ; de plus en plus, des foules d’hommes et de femmes, en devenant croyants, s’attachaient au Seigneur. On allait jusqu’à sortir les malades sur les places, en les mettant sur des civières et des brancards : ainsi, au passage de Pierre, son ombre couvrirait l’un ou l’autre. La foule accourait aussi des villes voisines de Jérusalem, en amenant des gens malades ou tourmentés par des esprits impurs. Et tous étaient guéris. Alors intervint le grand prêtre, ainsi que tout son entourage, c’est-à-dire le groupe des sadducéens, qui étaient remplis d’une ardeur jalouse pour la Loi.
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LE PASSAGE VERS NOTRE PÈRE
« Pour le juste, il n’y a pas de mort, mais un transit » (Saint Athanase).
Comme il serait beau que nous comprenions mieux cette réalité jour après jour ! En effet, si nous avons centré notre vie sur notre Père céleste et que nous le servons avec sincérité, la mort sera pour nous le retour à la maison de notre Père, qui nous attend. Et chaque jour qui passe dans notre vie terrestre nous rapproche de l’éternité.
LIVRE DES ACTES DES APOTRES (Ac 4,32-37): « Communauté de biens de l’Église primitive »
La multitude de ceux qui étaient devenus croyants avait un seul cœur et une seule âme ; et personne ne disait que ses biens lui appartenaient en propre, mais ils avaient tout en commun. C’est avec une grande puissance que les Apôtres rendaient témoignage de la résurrection du Seigneur Jésus, et une grâce abondante reposait sur eux tous. Aucun d’entre eux n’était dans l’indigence, car tous ceux qui étaient propriétaires de domaines ou de maisons les vendaient, et ils apportaient le montant de la vente pour le déposer aux pieds des Apôtres ; puis on le distribuait en fonction des besoins de chacun. Il y avait un lévite originaire de Chypre, Joseph, surnommé Barnabé par les Apôtres, ce qui se traduit : « homme du réconfort ». Il vendit un champ qu’il possédait et en apporta l’argent qu’il déposa aux pieds des Apôtres. Read More
LIVRE DES ACTES DES APOTRES (Ac 4,23-31): « La prière de l’Église primitive pour le courage ».
Lorsque Pierre et Jean eurent été relâchés, ils se rendirent auprès des leurs et rapportèrent tout ce que les grands prêtres et les anciens leur avaient dit. Après avoir écouté, tous, d’un même cœur, élevèrent leur voix vers Dieu en disant : « Maître, toi, tu as fait le ciel et la terre et la mer et tout ce qu’ils renferment. Par l’Esprit Saint, tu as mis dans la bouche de notre père David, ton serviteur, les paroles que voici : Pourquoi ce tumulte des nations, ce vain murmure des peuples ? Les rois de la terre se sont dressés, les chefs se sont ligués entre eux contre le Seigneur et contre son Christ ? Et c’est vrai : dans cette ville, Hérode et Ponce Pilate, avec les nations et le peuple d’Israël, se sont ligués contre Jésus, ton Saint, ton Serviteur, le Christ à qui tu as donné l’onction ; ils ont fait tout ce que tu avais décidé d’avance dans ta puissance et selon ton dessein.
LA CONFIANCE DE DIEU EN NOUS
« Il n’y a pas de meilleure mesure de l’amour que la confiance » (Meister Eckhart).
Plus nous faisons confiance à Dieu, plus nous l’aimons. Nous pouvons bien comprendre cette mesure et l’utiliser pour examiner l’état de notre amour. Il en va de même dans le sens inverse : moins nous avons confiance, moins l’amour a triomphé en nous. Si nous sommes même méfiants, c’est le signe que notre cœur est fermé et que notre relation avec le Père céleste s’est assombrie.
LIVRE DES ACTES DES APOTRES (Ac 4,13-22): « L’obéissance à Dieu passe avant tout »
Constatant l’assurance de Pierre et de Jean, et se rendant compte que c’était des hommes sans culture et de simples particuliers, ils étaient surpris ; d’autre part, ils reconnaissaient en eux ceux qui étaient avec Jésus. Mais comme ils voyaient, debout avec eux, l’homme qui avait été guéri, ils ne trouvaient rien à redire. Après leur avoir ordonné de quitter la salle du Conseil suprême, ils se mirent à discuter entre eux. Ils disaient : « Qu’allons-nous faire de ces gens-là ? Il est notoire, en effet, qu’ils ont opéré un miracle ; cela fut manifeste pour tous les habitants de Jérusalem, et nous ne pouvons pas le nier. Mais pour en limiter la diffusion dans le peuple, nous allons les menacer afin qu’ils ne parlent plus à personne en ce nom-là. » Ayant rappelé Pierre et Jean, ils leur interdirent formellement de parler ou d’enseigner au nom de Jésus.
LE DON DE NOTRE PÈRE CÉLESTE
« Vous vous élevez tous à cette dignité d’enfants de Dieu »
(Message de Dieu le Père à Sœur Eugenia Ravasio).
La dignité que le Père nous offre ne nous vient pas de nos propres efforts. C’est un don de sa bonté. Dans un autre passage du message à Sœur Eugenia, le Père nous dit : « C’est Lui [Jésus] qui est venu vous montrer le chemin de la perfection. Par Lui, je vous ai adoptés dans mon amour infini comme de vrais enfants, et depuis lors, je ne vous appelle plus par le simple nom de « créatures », mais par celui d’« enfants ». »