« Le cheval laisse son fumier dans l’étable et, bien qu’il soit sale et malodorant, il le transporte lui-même avec beaucoup d’efforts dans les champs, d’où jaillissent alors un bon blé et un vin noble et doux, qui ne pousseraient jamais sans le fumier. Transporte donc avec effort et diligence tes faiblesses — que tu ne peux ni rejeter, ni éliminer, ni surmonter — vers le champ de la volonté aimante de Dieu, avec sérénité. Sans aucun doute, un fruit délicieux et savoureux en naîtra dans une humble sérénité » (Juan Taulero).
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Suivre la voix du Seigneur
Jn 17,1a.11b-19
Lecture pour la mémoire de saint Corneille et Cyprien
Ainsi parla Jésus. Puis il leva les yeux au ciel et dit: Père saint, garde-les unis dans ton nom, le nom que tu m’as donné, pour qu’ils soient un, comme nous-mêmes. Quand j’étais avec eux, je les gardais unis dans ton nom, le nom que tu m’as donné. J’ai veillé sur eux, et aucun ne s’est perdu, sauf celui qui s’en va à sa perte de sorte que l’Écriture soit accomplie. Et maintenant que je viens à toi, je parle ainsi, dans le monde, pour qu’ils aient en eux ma joie, et qu’ils en soient comblés. Moi, je leur ai donné ta parole, et le monde les a pris en haine parce qu’ils n’appartiennent pas au monde, de même que moi je n’appartiens pas au monde. Je ne prie pas pour que tu les retires du monde, mais pour que tu les gardes du Mauvais. Ils n’appartiennent pas au monde, de même que moi, je n’appartiens pas au monde. Sanctifie-les dans la vérité : ta parole est vérité. De même que tu m’as envoyé dans le monde, moi aussi, je les ai envoyés dans le monde. Et pour eux je me sanctifie moi-même, afin qu’ils soient, eux aussi, sanctifiés dans la vérité.
« LA PLUS GRANDE SÉCURITÉ »
« La plus grande sécurité que nous puissions avoir dans cette vie consiste à remettre purement et irrévocablement tout notre être entre les mains de Dieu, ainsi qu’à prendre la ferme résolution de ne jamais commettre, sous aucun prétexte, le moindre péché, qu’il soit grand ou petit. Notre sécurité ne dépend pas du fait que nous ressentions ou non l’amour de Dieu. La grande sécurité réside uniquement dans ce qui précède » (Lettre de saint François de Sales à sainte Jeanne de Chantal). Read More
La Mère douloureuse
Jn 19,25-27
Près de la croix de Jésus se tenaient sa mère et la sœur de sa mère, Marie, femme de Cléophas, et Marie Madeleine. Jésus, voyant sa mère, et près d’elle le disciple qu’il aimait, dit à sa mère : « Femme, voici ton fils. » Puis il dit au disciple : « Voici ta mère. » Et à partir de cette heure-là, le disciple la prit chez lui.
Sur le Calvaire à Jérusalem, à côté de l’endroit où Notre Seigneur est mort pour nous sur la Croix, se trouve une statue émouvante de la Mère douloureuse. Une épée transperce son cœur et ses yeux ont une expression de profonde souffrance. Très tôt le matin, les fidèles et les pèlerins qui viennent prier s’adressent souvent à elle aussi, pour lui demander aide et réconfort, ou pour la remercier parce qu’elle a su rester proche de son Fils même sur la Croix. Il est même difficile d’imaginer l’immensité de sa souffrance. C’est pourquoi, à la Sainte Messe aujourd’hui, ces mots résonnent avant l’Évangile dans la séquence :
Le triomphe de l’amour
La fête de l’Exaltation de la Sainte Croix, que nous célébrons aujourd’hui, remonte à un événement qui s’est déroulé en 335. Le 13 septembre de cette année-là, une grande église de Jérusalem a été solennellement consacrée après de nombreuses années de construction. Elle est connue sous le nom de « basilique du Saint-Sépulcre » ou « église de la Résurrection ». C’est l’empereur Constantin qui l’a fait construire, après que sa mère, sainte Hélène, eut trouvé la croix du Christ le 13 septembre 320.
Un jour après la consécration de l’église, c’est-à-dire le 14 septembre 335, la Sainte Croix fut montrée pour la première fois au peuple et « exaltée » pour être vénérée. Macarius Ier, qui était alors patriarche de Jérusalem, a transporté la « vraie Croix » (comme on l’appelait) sur une colline ce jour-là. De là, il a « exalté » la Croix, afin que tous puissent la voir et la vénérer. D’où le nom de la fête : « Exaltation de la Sainte Croix ».
« CONSOLER ET AIMER LE PÈRE »
« Je voudrais aussi (…) que tu puisses consacrer une demi-heure par jour à me consoler et à m’aimer » (Message de Dieu le Père à sœur Eugenia Ravasio).
C’est une demande que notre Père adresse à Mère Eugenia, mais, comme elle le souligne elle-même, c’est ce qu’il attend de tous ses enfants.
Une maison indestructible
Lc 6,43-49
En ce temps-là, Jésus dit à ses disciples : « Un bon arbre ne donne pas de fruit pourri ; jamais non plus un arbre qui pourrit ne donne de bon fruit. Chaque arbre, en effet, se reconnaît à son fruit : on ne cueille pas des figues sur des épines ; on ne vendange pas non plus du raisin sur des ronces. L’homme bon tire le bien du trésor de son cœur qui est bon ; et l’homme mauvais tire le mal de son cœur qui est mauvais : car ce que dit la bouche, c’est ce qui déborde du cœur. Et pourquoi m’appelez-vous en disant : “Seigneur ! Seigneur !” et ne faites-vous pas ce que je dis ? Quiconque vient à moi, écoute mes paroles et les met en pratique, je vais vous montrer à qui il ressemble. Il ressemble à celui qui construit une maison. Il a creusé très profond et il a posé les fondations sur le roc.
