« Même quand je marche dans une vallée d’ombre mortelle, je ne crains aucun mal, car tu es avec moi : ta houlette et ton bâton me rassurent. » (Ps 23,4).
« Même quand je marche dans une vallée d’ombre mortelle, je ne crains aucun mal, car tu es avec moi : ta houlette et ton bâton me rassurent. » (Ps 23,4).
« Il y refait mon âme; il me guide aux sentiers de justice à cause de son nom. » (Ps 23,3).
« La justice est la ferme et constante disposition de la volonté à rendre à
chacun ce qui lui est dû »
(Saint Thomas d’Aquin)
Dans cette simple définition, nous trouvons la base de la pratique de cette vertu cardinale. La justice s’adresse, en premier lieu, à Dieu lui-même, car il n’y a rien de plus juste que de lui rendre le culte qui lui est dû en tant que Créateur et Père : adoration, honneur, gloire, gratitude, confiance, accomplissement fidèle de ses commandements, service humble et dévoué envers lui.
Sur un plan objectif, l’omission de toutes ces choses constitue la plus grande injustice, même si nous cherchons par ailleurs à pratiquer la justice envers notre prochain, en respectant ses droits et en remplissant les diverses obligations que nous avons envers lui.
« Car c’est le Seigneur qui donne la sagesse ; connaissance et
raison sortent de sa bouche. » (Prov 2:6)
La vertu de prudence est souvent considérée comme le « gouvernail » des autres vertus, car elle nous aide à appliquer la vertu appropriée dans les circonstances données, de manière sage et sensée. Grâce à elle, nous apprenons à discerner les choses correctement, et elle nous apprend à faire la bonne réponse.
Si nous gardons à l’esprit les autres vertus cardinales sur lesquelles nous avons médité ces derniers jours, ainsi que l’ascèse des pensées qui fait partie de la tempérance, nous verrons maintenant que c’est la prudence qui nous aide à tout appliquer avec sagesse. La vertu de force, par exemple, doit être mise en pratique pour les choses qui sont justes et valables. Si le courage était utilisé pour des choses mesquines, pour attirer l’attention ou, pire, à des fins malveillantes, il perdrait son sens.
« Sur des prés d’herbe fraîche il me parque. Vers les eaux du repos il me mène. » (Ps 23, 2).
Jour après jour, le Père céleste nous nourrit de sa sainte parole.
Jour après jour, il nous invite à sa table de grâce.
Jour après jour, il veille sur notre vie.
Jour après jour, il parle à notre cœur.
Jour après jour, notre âme peut paître et se rassasier dans les vertes prairies de Dieu.
Jour après jour, son Saint-Esprit nous rappelle tout ce que Jésus a dit et fait (Jn 14,26).
Hier, nous avons discuté de la vertu de force, qui est si importante pour suivre le Seigneur avec constance et persévérance. Aujourd’hui, nous allons nous pencher sur une autre des quatre vertus cardinales : la tempérance.
« Si vous vivez selon la chair, vous allez mourir ; mais si, par l’Esprit, vous tuez les agissements de l’homme pécheur, vous vivrez » (Rom 8:13).
Le désordre qui est resté dans l’homme à la suite du péché originel, doit être ramené à l’ordre de Dieu, par sa grâce et notre coopération. La rébellion des sens et des passions contre l’esprit doit être sagement réfrénée.
« L’Éternel est mon berger, je ne manquerai de rien » (Ps 23,1).