Aujourd’hui, nous entamons la période de l’Avent afin de nous préparer à la grande fête de la Nativité de Notre Seigneur. Cette année, j’aimerais actualiser et partager une série de méditations que j’avais écrites pendant l’Avent 2020, comme une sorte de « retraite spirituelle » pour cette période liturgique. Read More
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Saint Cuthbert Mayne: Martyr du catholicisme dans l’Angleterre anglicane
Une grande tribulation s’abattit sur les fidèles d’Angleterre et du Pays de Galles lorsque le roi Henri VIII se sépara de l’autorité de Rome en 1531 et fonda la « Church of England » (Église d’Angleterre). La situation empira encore sous le règne Élisabeth la Première. Les catholiques étaient traités et persécutés comme des ennemis de l’État. Il n’y avait plus d’évêques catholiques ; il n’était donc plus possible d’ordonner de nouveaux prêtres. L’Église catholique, qui avait occupé une place importante en Angleterre, semblait sur le point de disparaître. Mais Dieu ne permit pas que cela se produise.
Un prêtre qui avait dû fuir l’Angleterre, William Allen, réussit à fonder un séminaire à Douai (France) pour former des prêtres qui, une fois ordonnés, seraient envoyés comme missionnaires en Angleterre. Les vocations devaient être solides, car dans leur pays d’origine, la persécution et la mort les attendaient. William Allen lui-même écrivit plusieurs livres pour défendre la vraie foi.
« LE CŒUR DE DIEU BRULANT D’AMOUR »
« Quand je regarde dans mon cœur, je ne peux contenir mon amour. Il veut se répandre sur les hommes, les embrasser et se donner à eux. » (Parole intérieure).
Saint Étienne le Jeune : victime de l’iconoclasme
Avant d’entrer dans l’histoire du saint d’aujourd’hui, qu’est-ce que l’iconoclasme ?
À la suite du concile de Chalcédoine, une controverse éclata dans l’Église d’Orient sur la question de savoir s’il était admissible de représenter le Christ dans des icônes. Influencés par la doctrine islamique de l’inaccessibilité de Dieu, les détracteurs des images soutenaient que, le Christ étant le vrai Dieu, il ne pouvait être représenté, et considéraient qu’une icône mettait trop l’accent sur son humanité. Les défenseurs des images, au contraire, affirmaient que l’Esprit de Dieu imprégnait les représentations visibles du Dieu invisible. En 726, l’empereur Léon III interdit les images et ordonna leur destruction dans toutes les églises et tous les monastères.
« MIEUX VAUT PRIER PEU AVEC ATTENTION QUE BEAUCOUP SANS ATTENTION »
« Ma fille, celui qui prononce avec foi et une disposition parfaite les quatre mots : « Jésus, aie pitié de moi », me plaît davantage que celui qui récite des milliers de versets sans y prêter attention. » (Paroles de Jésus à sainte Brigitte de Suède)
« LE OFFICE DE DIEU LE PÈRE »
Au cours des derniers jours, j’ai essayé de faire résonner la voix de notre Père céleste à travers de courts passages du Message adressé à Mère Eugenia Ravasio. Il me semble très important que, dans la mesure où cela dépend de nous, nous essayions dès maintenant de réaliser ses souhaits. Dans cette réflexion, je voudrais aborder l’un d’entre eux, qui se réalisera un jour dans toute l’Église et dans le monde entier :
Saints Barlaam et Josaphat : Le vrai roi
Alors que nous approchons de la fin de l’année liturgique, j’aimerais vous parler de deux saints que nous ne connaissons probablement pas aujourd’hui, mais dont l’histoire était si populaire au Moyen Âge que certains la connaissaient mieux que les Saintes Écritures.
Il s’agit de l’ermite saint Barlaam et du prince indien Josaphat. Saint Jean Damascène, un père de l’Église né vers 650, est considéré comme l’auteur de leur histoire.
Les anciennes chroniques indiennes racontent que certains ermites du désert de Thébaïde se rendirent en terre hindoue, où ils auraient converti au christianisme des personnes de toutes les castes. Beaucoup imitèrent l’exemple des apôtres d’Égypte et se consacrèrent à la contemplation dans la solitude. Leur nombre était considérable, si bien que la « nouvelle religion » attira l’attention des rois. C’est alors qu’Abener, un puissant roi de l’Inde dont le royaume se trouvait aux frontières de la Perse, se leva et commença à persécuter les chrétiens. Il adorait le dieu Brahma et ne dédaignait aucun plaisir sensuel. Mais, aussi riche que fût le trésor de son palais et aussi abondants que fussent ses vêtements d’or et de pierres précieuses, son âme était pauvre en sagesse.
