« Consolateur souverain,
hôte très doux de nos âmes,
adoucissante fraîcheur.
Dans le labeur, le repos ;
dans la fièvre, la fraîcheur ;
dans les pleurs, le réconfort. »
L’Esprit Saint est le consolateur que le Seigneur nous a donné. L’apôtre Paul nous dit : « Dans toutes nos détresses, il nous réconforte ; ainsi, nous pouvons réconforter tous ceux qui sont dans la détresse, grâce au réconfort que nous recevons nous-mêmes de Dieu » (2 Co I ,4).
« Tout ce que j’ai fait, je l’ai fait sur l’ordre de notre Seigneur. Je n’ai rien fait au monde que sur l’ordre de Dieu » (Sainte Jeanne d’Arc).
Au XVe siècle, sainte Jeanne d’Arc a pu prononcer ces paroles merveilleuses devant la cour de Rouen qui voulait la condamner comme sorcière pour plaire aux ennemis de la monarchie française de l’époque.
« Viens en nous, père des pauvres,
viens, dispensateur des dons,
viens, lumière de nos cœurs. ».
Le terme « pauvre » nous englobe tous, en particulier ceux qui sont conscients de leur propre pauvreté.
Dans notre vie spirituelle, nous apprenons que nous sommes toujours dans le besoin. C’est précisément l’Esprit Saint qui nous apprend combien l’amour de Dieu est grand et combien nous en sommes encore éloignés.
« Il suffit de suivre les mouvements de l’Esprit Saint pour réaliser tout ce que ma bonté paternelle a projeté » (Parole intérieure).
Le Père et le Fils nous ont envoyé le meilleur maître intérieur, qui nous guide en toute sécurité dans cette vie, nous façonne à l’image de Dieu et rend notre vie fructueuse, à condition que nous suivions ses conseils : c’est l’Esprit Saint.
Au terme de notre parcours dans les Actes des Apôtres, au cours duquel nous avons accompagné ces infatigables témoins de l’Évangile dans leurs voyages missionnaires, avec toutes leurs souffrances, mais aussi avec la joie de la propagation de la foi, nous voudrions maintenant nous tourner vers l’Esprit Saint, en accord avec le temps liturgique.
En effet, c’est Lui qui a guidé la mission des apôtres, qui ont dû attendre sa venue pour commencer leur ministère parmi les peuples. Avec la méditation d’aujourd’hui, nous entrons donc dans la préparation imminente de la Pentecôte.
« Qui, si ce n’est nous ? Quand, si ce n’est maintenant ? » (Sainte Jeanne d’Arc).
Ces paroles ont été prononcées par Sainte Jeanne d’Arc et s’adressaient probablement à l’armée qui lui avait été confiée par le roi Charles VII pour accomplir la mission que Dieu lui avait confiée de libérer la France de l’occupation anglaise.
Peu après que Paul a été emmené à Césarée, le grand prêtre Ananias est descendu avec quelques anciens et l’avocat Tertulle pour porter son accusation devant le procureur Félix (Actes 24:1). Mais Paul s’est défendu et Félix n’a pas trouvé de raison de le condamner, si bien qu’il a reporté l’affaire (v. 22). Paul reste donc à Césarée pendant deux ans, sous bonne garde, mais avec certaines libertés. Le successeur de Félix, Porcius Festus, laisse Paul prisonnier pour plaire aux Juifs (v. 27).
Dès son entrée en fonction, Festus doit faire face aux accusations des chefs des prêtres et des dirigeants juifs contre Paul (Actes 25:1-2). Ils lui demandent de le transférer de Césarée à Jérusalem, « parce qu’ils se proposaient de lui tendre une embuscade pour le tuer en chemin » (v. 3). Mais Festus refuse et répond qu’ils doivent descendre à Césarée (v. 4-5). Lorsqu’ils sont arrivés et qu’ils ont présenté leurs accusations, Festus demande à Paul s’il veut monter à Jérusalem pour y être jugé (v. 9), ce à quoi Paul répond :
