« Qui ne rendra pas son amour à celui qui nous aime ainsi ?
Qui parmi les rachetés ne l’aimera pas ?
et ne choisira pas dans ce Cœur
sa demeure éternelle ? » Read More
« Qui ne rendra pas son amour à celui qui nous aime ainsi ?
Qui parmi les rachetés ne l’aimera pas ?
et ne choisira pas dans ce Cœur
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Ces derniers mois, nous avons parcouru systématiquement l’Évangile selon saint Jean, les Actes des Apôtres et la Lettre aux Romains. À partir d’aujourd’hui, je reprends les méditations sur la lecture ou l’évangile du jour. Ces dernières années, j’ai déjà médité une grande partie des lectures quotidiennes, et je m’appuierai donc parfois sur les réflexions des années précédentes. Parfois, je prendrai aussi les lectures selon le calendrier traditionnel, c’est-à-dire celles qui sont lues à la Messe Tridentine.
Mt 8,28-34
« Dis-moi comment je peux te louer dignement. » — « Loue d’abord la toute-puissance du Père, en vertu de laquelle il agit dans le Fils et dans le Saint-Esprit selon sa volonté, et dont aucune créature au ciel ou sur la terre ne peut saisir l’immensité » (Vision de sainte Mechthild de Hackeborn).
Rm 14,5-6
L’un juge qu’il faut faire des différences entre les jours, l’autre juge qu’ils se valent tous : que chacun reste pleinement convaincu de son point de vue. Celui qui se préoccupe des jours le fait pour le Seigneur. De même, celui qui mange de tout le fait pour le Seigneur, car il rend grâce à Dieu ; mais celui qui ne mange pas de tout le fait aussi pour le Seigneur et il rend grâce à Dieu.
Dans les instructions qu’il adresse ensuite à la communauté chrétienne de Rome, Paul cherche à éviter toute discorde inutile. Il est important de distinguer si ce qui est en jeu est la vérité ou simplement des opinions divergentes. La vérité doit être fermement défendue. En revanche, les divergences d’opinion concernant des questions secondaires peuvent être admises et ne doivent pas donner lieu à des querelles. Il est évident que la question de la consommation de viande a donné lieu à des différends au sein de la communauté chrétienne. Il est probable que ce sont surtout les judéo-chrétiens qui étaient préoccupés par cette question, car la viande pouvait être sacrifiée aux idoles.
Rm 13,1-7
Que chacun soit soumis aux autorités supérieures, car il n’y a d’autorité qu’en dépendance de Dieu, et celles qui existent sont établies sous la dépendance de Dieu ; si bien qu’en se dressant contre l’autorité, on est contre l’ordre des choses établi par Dieu, et en prenant cette position, on attire sur soi le jugement. En effet, ceux qui dirigent ne sont pas à craindre quand on agit bien, mais quand on agit mal. Si tu ne veux pas avoir à craindre l’autorité, fais ce qui est bien, et tu recevras d’elle des éloges. Car elle est au service de Dieu pour t’inciter au bien ; mais si tu fais le mal, alors, vis dans la crainte. En effet, ce n’est pas pour rien que l’autorité détient le glaive. Car elle est au service de Dieu : en faisant justice, elle montre la colère de Dieu envers celui qui fait le mal. C’est donc une nécessité d’être soumis, non seulement pour éviter la colère, mais encore pour obéir à la conscience.
« Je préfère un humble pécheur à un pharisien orgueilleux, parce qu’avec le premier je peux suivre mes voies. C’est pourquoi je permets les humiliations et retire parfois ma grâce tangible » (Parole intérieure).
Certes, il est difficile pour notre Père de guider une personne orgueilleuse qui pense toujours avoir raison et qui n’est pas ou peu disposée à se laisser instruire. Quels sont donc les chemins qui restent à notre Père bien-aimé ? Nous ne prétendons nullement donner des conseils à notre Seigneur, source de toute sagesse, car « Qui a connu la pensée du Seigneur ? Qui a été son conseiller ? » (Rm 11,34).