Les Apôtres, restés à Jérusalem, apprirent que la Samarie avait accueilli la parole de Dieu. Alors ils y envoyèrent Pierre et Jean. À leur arrivée, ceux-ci prièrent pour ces Samaritains afin qu’ils reçoivent l’Esprit Saint ; en effet, l’Esprit n’était encore descendu sur aucun d’entre eux : ils étaient seulement baptisés au nom du Seigneur Jésus. Alors Pierre et Jean leur imposèrent les mains, et ils reçurent l’Esprit Saint. Simon, voyant que l’Esprit était donné par l’imposition des mains des Apôtres, leur offrit de l’argent en disant : « Donnez-moi ce pouvoir, à moi aussi, pour que tous ceux à qui j’imposerai les mains reçoivent l’Esprit Saint. » Pierre lui dit : « Périsse ton argent, et toi avec, puisque tu as estimé pouvoir acheter le don de Dieu à prix d’argent ! Tu n’as aucune part, aucun droit, en ce domaine, car devant Dieu ton cœur manque de droiture.
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PRIÈRE DÉVOYÉE
« Par la prière dévote, on peut obtenir en un seul jour un gain plus grand que le monde entier » (Saint Bonaventure).
Cette phrase merveilleuse doit pénétrer profondément nos cœurs et éclairer notre raison, car elle nous montre clairement la véritable hiérarchie des valeurs. La prière dévotionnelle prononcée dans l’Esprit du Seigneur, qui embrasse toute notre existence, traverse le ciel et la terre et atteint le Cœur de notre Père.
LE DISTINCTIF DE LA GRÂCE
« La joie spirituelle est le signe le plus sûr que la grâce de Dieu habite en nous »
(Saint Bonaventure).
Saint Bonaventure parle de la joie en Dieu et pour l’amour de Dieu, et l’identifie comme le signe distinctif le plus sûr de la grâce divine en l’homme. En effet, comment cette joie pourrait-elle provenir, si ce n’est de la grâce ? Il ne s’agit pas simplement d’une joie naturelle, aussi agréable soit-elle. Il y a des gens qui ont un tempérament très joyeux et une attitude positive face à la vie, ce qui peut être très attirant pour les autres. Mais ce n’est pas encore la joie en Dieu. Issue de la nature humaine, c’est une joie qui ne peut pas durer lorsque surviennent des situations difficiles dans la vie, qui ne peuvent être surmontées que dans l’Esprit de Dieu. Pensez, par exemple, à la joie des apôtres lorsqu’ils ont été persécutés à cause de Jésus. Le livre des Actes des Apôtres dit : « Ils repartaient tout joyeux d’avoir été jugés dignes de subir des humiliations pour le nom de Jésus. » (Actes 5:41).
LIVRE DES ACTES DES APOTRES (Ac 8,1b-13): « Persécution et dispersion de l’Église primitive ».
Ce jour-là, éclata une violente persécution contre l’Église de Jérusalem. Tous se dispersèrent dans les campagnes de Judée et de Samarie, à l’exception des Apôtres. Des hommes religieux ensevelirent Étienne et célébrèrent pour lui un grand deuil. Quant à Saul, il ravageait l’Église, il pénétrait dans les maisons, pour en arracher hommes et femmes, et les jeter en prison. Ceux qui s’étaient dispersés annonçaient la Bonne Nouvelle de la Parole là où ils passaient. C’est ainsi que Philippe, l’un des Sept, arriva dans une ville de Samarie, et là il proclamait le Christ. Les foules, d’un même cœur, s’attachaient à ce que disait Philippe, car elles entendaient parler des signes qu’il accomplissait, ou même les voyaient. Beaucoup de possédés étaient délivrés des esprits impurs, qui sortaient en poussant de grands cris. Beaucoup de paralysés et de boiteux furent guéris.
LIVRE DES ACTES DES APOTRES (Ac 7,51-60.8,1a): « Le discours et le martyre de saint Étienne »
Le discours d’Étienne, rapporté au chapitre 7 des Actes des Apôtres, est une synthèse de l’histoire salvatrice de Dieu avec le peuple d’Israël. Il mérite d’être lu dans son intégralité. En raison de sa longueur, nous nous limiterons, dans la méditation d’aujourd’hui, à partir du verset 51.
Ac 7,51-60.8,1a
Vous qui avez la nuque raide, vous dont le cœur et les oreilles sont fermés à l’Alliance, depuis toujours vous résistez à l’Esprit Saint ; vous êtes bien comme vos pères ! Y a-t-il un prophète que vos pères n’aient pas persécuté ? Ils ont même tué ceux qui annonçaient d’avance la venue du Juste, celui-là que maintenant vous venez de livrer et d’assassiner. Vous qui aviez reçu la loi sur ordre des anges, vous ne l’avez pas observée. »
LE BON MAÎTRE
« J’ai un bon maître, et c’est Dieu. C’est vers lui que je regarde en tout et vers personne d’autre ». (Sainte Jeanne d’Arc).
La Pucelle d’Orléans a fait le bon choix ! « Vous n’avez qu’un seul maître », nous dit le Seigneur en Mt 23,8. Bien que nous puissions recevoir l’aide de personnes remplies de l’Esprit Saint et que nous devions être reconnaissants si nous les rencontrons ou même si nous avons quelqu’un pour nous accompagner spirituellement, cette guidance ne devient un don inestimable que si elle est imprégnée de la sagesse de Dieu.
LIVRE DES ACTES DES APOTRES (Ac 6,1-7): « L’élection des sept diacres et la persécution d’Étienne ».
En ces jours-là, comme le nombre des disciples augmentait, les frères de langue grecque récriminèrent contre ceux de langue hébraïque, parce que les veuves de leur groupe étaient désavantagées dans le service quotidien. Les Douze convoquèrent alors l’ensemble des disciples et leur dirent : « Il n’est pas bon que nous délaissions la parole de Dieu pour servir aux tables. Cherchez plutôt, frères, sept d’entre vous, des hommes qui soient estimés de tous, remplis d’Esprit Saint et de sagesse, et nous les établirons dans cette charge. En ce qui nous concerne, nous resterons assidus à la prière et au service de la Parole. » Ces propos plurent à tout le monde, et l’on choisit : Étienne, homme rempli de foi et d’Esprit Saint, Philippe, Procore, Nicanor, Timon, Parménas et Nicolas, un converti au judaïsme, originaire d’Antioche.
