Dieu nous attend  

Jn 6,35-40

Jésus leur répondit : « Moi, je suis le pain de la vie. Celui qui vient à moi n’aura jamais faim ; celui qui croit en moi n’aura jamais soif. Mais je vous l’ai déjà dit : vous avez vu, et pourtant vous ne croyez pas. Tous ceux que me donne le Père viendront jusqu’à moi ; et celui qui vient à moi, je ne vais pas le jeter dehors. Car je suis descendu du ciel pour faire non pas ma volonté, mais la volonté de Celui qui m’a envoyé. Or, telle est la volonté de Celui qui m’a envoyé : que je ne perde aucun de ceux qu’il m’a donnés, mais que je les ressuscite au dernier jour. Telle est la volonté de mon Père : que celui qui voit le Fils et croit en lui ait la vie éternelle ; et moi, je le ressusciterai au dernier jour. » Read More

La faim spirituelle

Jn 6,30-35

 En ce temps-là, les gens disaient à Jésus : « Quel signe vas-tu accomplir pour que nous puissions le voir, et te croire ? Quelle œuvre vas-tu faire ? Au désert, nos pères ont mangé la manne ; comme dit lÉcriture : Il leur a donné à manger le pain venu du ciel. » Jésus leur répondit : « Amen, amen, je vous le dis : ce nest pas Moïse qui vous a donné le pain venu du ciel ; cest mon Père qui vous donne le vrai pain venu du ciel. Car le pain de Dieu, cest celui qui descend du ciel et qui donne la vie au monde. » Ils lui dirent alors : « Seigneur, donne-nous toujours de ce pain-là. » Jésus leur répondit : « Moi, je suis le pain de la vie. Celui qui vient à moi naura jamais faim ; celui qui croit en moi naura jamais soif. Read More

Enseignements précieux de Jésus

Jn 6,22-29

Le lendemain, la foule restée sur lautre rive se rendit compte quil ny avait eu là quune seule barque, et que Jésus ny était pas monté avec ses disciples, qui étaient partis sans lui. Cependant, dautres barques, venant de Tibériade, étaient arrivées près de lendroit où lon avait mangé le pain après que le Seigneur eut rendu grâce. Quand la foule vit que Jésus nétait pas là, ni ses disciples, les gens montèrent dans les barques et se dirigèrent vers Capharnaüm à la recherche de Jésus. Layant trouvé sur lautre rive, ils lui dirent : « Rabbi, quand es-tu arrivé ici ? » Jésus leur répondit : « Amen, amen, je vous le dis : vous me cherchez, non parce que vous avez vu des signes, mais parce que vous avez mangé de ces pains et que vous avez été rassasiés.

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Obstacles à la foi

Lc 24,35-48

En ce temps-là, les disciples qui étaient revenus d’Emáus, ils racontaient ce qui s’était passé sur la route, et comment le Seigneur s’était fait reconnaître par eux à la fraction du pain. Comme ils en parlaient encore, lui-même fut présent au milieu d’eux, et leur dit : « La paix soit avec vous ! »Saisis de frayeur et de crainte, ils croyaient voir un esprit. Jésus leur dit : « Pourquoi êtes-vous bouleversés ? Et pourquoi ces pensées qui surgissent dans votre cœur ? Voyez mes mains et mes pieds : c’est bien moi !  » Après cette parole, il leur montra ses mains et ses pieds. Dans leur joie, ils nosaient pas encore y croire, et restaient saisis détonnement.

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Vivre en enfants de Dieu

Dans le calendrier traditionnel, on célèbre sainte Hermenegild, martyre. La lecture suivante a été choisie en sa mémoire :

Sagesse 5,1-5

Alors le juste se tiendra debout, plein d’assurance, en présence de ceux qui l’ont opprimé, de ceux qui méprisaient sa peine. À sa vue, ils seront pris d’une peur épouvantable, sidérés de le voir sauvé contre toute attente ; saisis par le remords, ils se diront entre eux, la gorge serrée, incapables de reprendre souffle : « Le voilà, celui que nous tournions jadis en ridicule ! Nous en faisions la cible de nos sarcasmes, fous que nous étions ! Nous trouvions absurde sa manière de vivre et infâme sa mort ! Pourquoi est-il compté parmi les fils de Dieu ? Pourquoi partage-t-il le sort des saints ? Read More

Le conseil de Gamaliel

 

Actes des Apotres 5,34-42

Alors, dans le Conseil suprême, intervint un pharisien nommé Gamaliel, docteur de la Loi, qui était honoré par tout le peuple. Il ordonna de les faire sortir un instant, puis il dit : « Vous, Israélites, prenez garde à ce que vous allez faire à ces gens-là. Il y a un certain temps, se leva Theudas qui prétendait être quelqu’un, et à qui se rallièrent quatre cents hommes environ ; il a été supprimé, et tous ses partisans ont été mis en déroute et réduits à rien. Après lui, à l’époque du recensement, se leva Judas le Galiléen qui a entraîné beaucoup de monde derrière lui.

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Le grand miracle de la conversion

Actes 9,1-20

Saul était toujours animé d’une rage meurtrière contre les disciples du Seigneur. Il alla trouver le grand prêtre et lui demanda des lettres pour les synagogues de Damas, afin que, s’il trouvait des hommes et des femmes qui suivaient le Chemin du Seigneur, il les amène enchaînés à Jérusalem. Comme il était en route et approchait de Damas, soudain une lumière venant du ciel l’enveloppa de sa clarté. Il fut précipité à terre; il entendit une voix qui lui disait: « Saul, Saul, pourquoi me persécuter ? » Il demanda: « Qui es-tu, Seigneur? » La voix répondit : « Je suis Jésus, celui que tu persécutes. Relève-toi et entre dans la ville : on te dira ce que tu dois faire. » Ses compagnons de route s’étaient arrêtés, muets de stupeur : ils entendaient la voix, mais ils ne voyaient personne. Saul se releva de terre et, bien qu’il eût les yeux ouverts, il ne voyait rien. Ils le prirent par la main pour le faire entrer à Damas. Pendant trois jours, il fut privé de la vue et il resta sans manger ni boire. Or, il y avait à Damas un disciple nommé Ananie. Dans une vision, le Seigneur lui di : « Ananie ! » Il répondit : « Me voici, Seigneur. » Le Seigneur reprit : « Lève-toi, va dans la rue appelée rue Droite, chez Jude : tu demanderas un homme de Tarse nommé Saul. Il est en prière, et il a eu cette vision : un homme, du nom d’Ananie, entrait et lui imposait les mains pour lui rendre la vue. » Ananie répondit : « Seigneur, j’ai beaucoup entendu parler de cet homme, et de tout le mal qu’il a fait subir à tes fidèles à Jérusalem. Il est ici, après avoir reçu de la part des grands prêtres le pouvoir d’enchaîner tous ceux qui invoquent ton nom. » Mais le Seigneur lui dit : « Va ! car cet homme est l’instrument que j’ai choisi pour faire parvenir mon nom auprès des nations, des rois et des fils d’Israël. Et moi, je lui montrerai tout ce qu’il lui faudra souffrir pour mon nom. » Ananie partit donc et entra dans la maison. Il imposa les mains à Saul, en disant : « Saul, mon frère, celui qui m’a envoyé, c’est le Seigneur, c’est Jésus qui t’est apparu sur le chemin par lequel tu venais. Ainsi, tu vas retrouver la vue, et tu seras rempli d’Esprit Saint. » Aussitôt tombèrent de ses yeux comme des écailles, et il retrouva la vue. Il se leva, puis il fut baptisé. Alors il prit de la nourriture et les forces lui revinrent. Il passa quelques jours à Damas avec les disciples et, sans plus attendre, il proclamait Jésus dans les synagogues, affirmant que celui-ci est le Fils de Dieu.

La conversion de saint Paul… quelle extraordinaire œuvre de Dieu ! Les persécuteurs deviennent des messagers ; les aveugles sont éclairés ; les destructeurs zélés de l’Église naissante se transforment en coopérateurs infatigables et fervents dans la construction de cette même Église… Tout cela s’accomplit en saint Paul, dont le Seigneur dit : « Cet homme est l’instrument que j’ai choisi pour faire parvenir mon nom auprès des nations, des rois et des fils d’Israël. »

Quel changement étonnant! Une conversion à ce niveau est un grand miracle, plus grand encore que toute guérison physique. Saul de Tarse n’a jamais oublié ce que Dieu avait fait pour lui, et il en a témoigné encore et encore. C’est lui-même qui, plus tard, parlait de l’évangélisation comme d’un devoir auquel il ne pouvait se soustraire (1 Cor 9,16) ; un devoir d’amour, empreint d’une énorme gratitude envers Dieu, parce qu’Il lui avait ouvert les yeux et qu’il pouvait maintenant reconnaître qui est Jésus. Dès que Saul a reconnu la vérité, il a immédiatement commencé à proclamer publiquement que Jésus est le Messie.

Dans la réaction d’Ananias, envoyé par le Seigneur auprès de Saul, nous pouvons nous faire une idée de la grande frayeur que cet homme causait aux chrétiens avant sa conversion, lorsqu’il persécutait jusqu’à la mort et avec des menaces le « nouveau chemin » (cf. Ac 22,4). Certains supposent que le martyre d’Étienne, dont Saul a été complice (cf. Ac 8, 1), a pu lui donner la grâce de la conversion. Or, après son expérience sur le chemin de Damas, Ananias l’appelle « frère Saul ». Oui, le meurtrier et le persécuteur devient un frère.

Si nous méditons sur la merveilleuse conversion de l’Apôtre des Gentils – qui a fini par travailler plus que tous les autres apôtres (cf. 1 Co 15, 10), a été fidèle à sa mission jusqu’à la mort (cf. 2 Tm 4, 7) et a volontairement enduré les souffrances de l’évangélisation (cf. 2 Co 11, 24-28) – nous devrions être encouragés à prier avec insistance pour la conversion des ennemis du Christ. Peut-être nous laissons-nous parfois trop impressionner par leur hostilité, et n’avons-nous même pas à l’esprit qu’un persécuteur peut se convertir, comme ce fut le cas pour Saul.

Nous ne connaissons pas le mystère d’une telle conversion dans ses ultimes profondeurs. Ce Saul, qui sévissait contre les chrétiens, était aveuglé. En tant que pharisien pieux, il a dû penser qu’il servait Dieu en suivant cette « nouveau chemin », jusqu’à ce que, sur le route de Damas, le Seigneur lui apparaisse et qu’il soit rempli du Saint-Esprit.

Celui qui fait l’expérience d’une véritable conversion, d’un état de confusion à la clarté, d’une vie de péché à la vraie vie, de l’indifférence à la ferveur pour Dieu, n’oublie normalement pas cette expérience. Elle reste profondément gravée en lui et lui est toujours présente. Après la repentance pour le péché et la confusion, vient la gratitude envers Dieu pour l’avoir sauvé, et la volonté de servir le Seigneur à partir de maintenant de la manière qu’il a prévue.

Ainsi, une véritable conversion est un grand trésor, et les fidèles comme les prêtres doivent traiter le nouveau converti avec grand soin et lui offrir toute leur aide.

Nous pouvons et devons demander à Dieu de grandes choses ! Ne lui demandons pas d’anéantir nos ennemis, de se venger d’eux et de faire régner la justice. Demandons plutôt leur conversion et tenons-nous en à une promesse que Dieu le Père prononce dans son Message à Mère Eugenia Ravasio ; une révélation privée que j’ai citée et recommandée à plusieurs reprises. Ce sont ses mots :

„Si quelqu’un allait parler à toutes ces âmes abandonnées à leurs superstitions, ou à tant d’autres qui appellent Dieu car elles savent que J’existe sans savoir que JE suis près d’elles, s’il leur disait que leur Créateur est encore leur Père qui pense à elles et qui s’occupe d’elles, qui les environne d’une étroite affection dans tant de souffrances et de délaissements, il obtiendra la conversion même des plus obstinés et ces conversions plus nombreuses seraient aussi plus solides c’est-àdire persévérantes.“

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