La vertu de force d’âme (Partie I)  

Les lectures de ces derniers jours nous ont présenté des exemples impressionnants de foi, de fidélité et de force d’âme. J’ai donc décidé de consacrer la méditation d’aujourd’hui et des prochains jours à la vertu cardinale de la force d’âme. En ces temps de troubles, il est particulièrement important d’aspirer à cette vertu et de la pratiquer, afin de pouvoir résister aux différentes tentations qui nous sont offertes. Prenons pour modèle les personnes que nous avons rencontrées dans les lectures de ces derniers jours, qui nous ont montré que l’obéissance et la fidélité à Dieu sont au-dessus de toutes les valeurs terrestres et qu’avec l’aide de Dieu, il est même possible de vaincre la peur.

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Obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes

1 Livre des Maccabées 2,15-29

Les hommes envoyés par le roi pour contraindre les gens à l’apostasie arrivèrent dans la ville de Modine pour y organiser des sacrifices. Beaucoup en Israël allèrent à eux ; Mattathias et ses fils vinrent à la réunion. Les envoyés du roi prirent la parole pour dire à Mattathias : « Tu es un chef honoré et puissant dans cette ville, soutenu par des fils et des frères. Avance donc le premier, et exécute l’ordre du roi, comme l’ont fait toutes les nations, les hommes de Juda et ceux qui sont restés à Jérusalem. Alors, toi et tes fils, vous serez les amis du roi. Toi et tes fils, vous serez comblés d’argent, d’or et de cadeaux nombreux. » Mattathias répondit d’une voix forte : « Toutes les nations qui appartiennent aux États du roi peuvent bien lui obéir en rejetant chacune la religion de ses pères, et se conformer à ses commandements ; mais moi, mes fils et mes frères, nous suivrons l’Alliance de nos pères.

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Un courage extraordinaire

2Livres des Maccabées 7,1.20-31

Sept frères avaient été arrêtés avec leur mère. À coups de fouet et de nerf de bœuf, le roi Antiocos voulut les contraindre à manger du porc, viande interdite. Leur mère fut particulièrement admirable et digne d’une illustre mémoire : voyant mourir ses sept fils dans l’espace d’un seul jour, elle le supporta vaillamment parce qu’elle avait mis son espérance dans le Seigneur. Elle exhortait chacun d’eux dans la langue de ses pères ; cette femme héroïque leur parlait avec un courage viril : « Je suis incapable de dire comment vous vous êtes formés dans mes entrailles. Ce n’est pas moi qui vous ai donné l’esprit et la vie, qui ai organisé les éléments dont chacun de vous est composé.C’est le Créateur du monde qui façonne l’enfant à l’origine, qui préside à l’origine de toute chose. Et c’est lui qui, dans sa miséricorde, vous rendra l’esprit et la vie, parce que, pour l’amour de ses lois, vous méprisez maintenant votre propre existence. » Antiocos s’imagina qu’on le méprisait, et soupçonna que ce discours contenait des insultes. Il se mit à exhorter le plus jeune, le dernier survivant.

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