L’ÉVANGILE DE JEAN (Jn 20,19-23): « Le Seigneur ressuscité apparaît à ses disciples ».      

Le soir venu, en ce premier jour de la semaine, alors que les portes du lieu où se trouvaient les disciples étaient verrouillées par crainte des Juifs, Jésus vint, et il était là au milieu d’eux. Il leur dit : « La paix soit avec vous ! » Après cette parole, il leur montra ses mains et son côté. Les disciples furent remplis de joie en voyant le Seigneur. Jésus leur dit de nouveau : « La paix soit avec vous ! De même que le Père m’a envoyé, moi aussi, je vous envoie. » Ayant ainsi parlé, il souffla sur eux et il leur dit : « Recevez l’Esprit Saint. À qui vous remettrez ses péchés, ils seront remis ; à qui vous maintiendrez ses péchés, ils seront maintenus. »

Le soir même, le Seigneur apparut aux disciples qui, craignant des persécutions de la part des Juifs, s’étaient cachés. Mais Jésus se fraya un chemin jusqu’à eux, même à travers les portes fermées, et leur souhaita la paix. Il s’agit des premières paroles du Ressuscité à ses disciples, et en elles s’exprime ce qui est prévu pour tous les hommes.

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L’ÉVANGILE DE JEAN (Jn 20,11-18): « Le Ressuscité apparaît à Marie-Madeleine »      

Marie Madeleine se tenait près du tombeau, au-dehors, tout en pleurs. Et en pleurant, elle se pencha vers le tombeau. Elle aperçoit deux anges vêtus de blanc, assis l’un à la tête et l’autre aux pieds, à l’endroit où avait reposé le corps de Jésus. Ils lui demandent : « Femme, pourquoi pleures-tu ? » Elle leur répond : « On a enlevé mon Seigneur, et je ne sais pas où on l’a déposé. » Ayant dit cela, elle se retourna ; elle aperçoit Jésus qui se tenait là, mais elle ne savait pas que c’était Jésus. Jésus lui dit : « Femme, pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ? » Le prenant pour le jardinier, elle lui répond : « Si c’est toi qui l’as emporté, dis-moi où tu l’as déposé, et moi, j’irai le prendre. » Jésus lui dit alors : « Marie ! » S’étant retournée, elle lui dit en hébreu : « Rabbouni ! », c’est-à-dire : Maître. Jésus reprend : « Ne me retiens pas, car je ne suis pas encore monté vers le Père. Va trouver mes frères pour leur dire que je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu. » Marie Madeleine s’en va donc annoncer aux disciples : « J’ai vu le Seigneur ! », et elle raconta ce qu’il lui avait dit.

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 L’ÉVANGILE DE JEAN (Jn 20, 1-10): « Le tombeau vide »    

Le premier jour de la semaine, Marie Madeleine se rend au tombeau de grand matin ; c’était encore les ténèbres. Elle remarque que la pierre qui recouvrait l’entrée du tombeau a été enlevée. Elle court donc trouver Simon-Pierre et l’autre disciple, celui que Jésus aimait, et leur dit : « On a enlevé le Seigneur de son tombeau, et nous ne savons pas où on l’a déposé. » Pierre partit donc avec l’autre disciple pour se rendre au tombeau. Tous deux couraient, mais l’autre disciple courut plus vite que Pierre et arriva le premier au tombeau. En se penchant, il s’aperçoit que les linges sont posés à plat ; il n’entre toutefois pas. Simon-Pierre, qui le suivait, arriva à son tour. Il entre dans le tombeau ; il aperçoit les linges, posés à plat, ainsi que le suaire qui avait entouré la tête de Jésus, non pas posé avec les linges, mais roulé à part à sa place. L’autre disciple, qui était arrivé le premier au tombeau, entra alors. Il vit, et il crut. Jusqu’alors, en effet, les disciples n’avaient pas compris que, selon l’Écriture, Jésus devait ressusciter d’entre les morts. Ensuite, les disciples retournèrent chez eux. Read More

VIA CRUCIS – XIV. Station :  “Le corps de Jésus est mis au tombeau”

 

V. Adoramus te Christe et benedicimus tibi (Nous t’adorons, ô Christ, et nous te bénissons).

R. Quia per Crucem tuam redemisti mundum (Parce que tu as racheté le monde par ta sainte Croix).

“Sur le rapport du centurion, il permit à Joseph de prendre le corps. Alors Joseph acheta un linceul, il descendit Jésus de la croix, l’enveloppa dans le linceul et le déposa dans un tombeau qui était creusé dans le roc. Puis il roula une pierre contre l’entrée du tombeau. Or, Marie Madeleine et Marie, mère de José, observaient l’endroit où on l’avait mis.” (Mc 15,45-47).

Tout est accompli. Joseph d’Arimathie, homme juste et membre du Conseil, qui n’avait pas approuvé la décision et l’action du Sanhédrin (Lc 23, 51), met à disposition son propre tombeau pour que le corps de Jésus y soit déposé.

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VIA CRUCIS – XIII. Station :  “Jésus est descendu de la croix et son corps est rendu à sa mère”

 

V. Adoramus te Christe et benedicimus tibi (Nous t’adorons, ô Christ, et nous te bénissons ).

R. Quia per Crucem tuam redemisti mundum (Parce que tu as racheté le monde par ta sainte Croix).

Une fois de plus, nous rencontrons Marie sur le chemin de croix, ainsi qu’à la quatrième station et au pied de la croix.

Dieu a voulu que son Fils, qu’elle a porté, soit à nouveau placé sur ses genoux après sa mort, avant qu’il ne descende dans le Royaume des morts pour annoncer la Bonne Nouvelle à ceux qui l’y attendaient, afin qu’ils reçoivent eux aussi la grâce de la Rédemption.

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VIA CRUCIS – XII. Station :  “Jésus meurt sur la croix”

 

V. Adoramus te Christe et benedicimus tibi (Nous t’adorons, ô Christ, et nous te bénissons ).

R. Quia per Crucem tuam redemisti mundum (Parce que tu as racheté le monde par ta sainte Croix).

« Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » (Mt 27, 46).

« Tout est accompli. » (Jn 19,30).

Ce sont deux des paroles que nous entendons de la bouche de Jésus avant qu’il n’expire, selon le témoignage des Évangiles.

“Mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ?” -s’exclame Jésus en notre nom, alors qu’il porte tout le poids de nos péchés sur la croix. Le péché nous sépare de Dieu, défigure notre être, nous déracine et nous conduit dans l’abîme du néant : insignifiance, désespoir, dépendance à l’égard du péché et de celui qui veut nous inciter à pécher….

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VIA CRUCIS – XI Station : “Jésus est cloué sur la croix”

 

V. Adoramus te Christe et benedicimus tibi (Nous t’adorons, ô Christ, et nous te bénissons ).

R. Quia per Crucem tuam redemisti mundum (Parce que tu as racheté le monde par ta sainte Croix).

La souffrance du Seigneur s’aggrave. Il a déjà parcouru le chemin qui mène au Calvaire, accompagné de moqueries et de mépris, mais aussi de la compassion et de la consolation qu’il a éprouvées lors de la rencontre avec sa Mère, avec Véronique et avec les femmes de Jérusalem.

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