LETTRE AUX ROMAINS (Rm 14,5-6): « Conclusion de la lettre aux Romains »    

Rm 14,5-6

L’un juge qu’il faut faire des différences entre les jours, l’autre juge qu’ils se valent tous : que chacun reste pleinement convaincu de son point de vue. Celui qui se préoccupe des jours le fait pour le Seigneur. De même, celui qui mange de tout le fait pour le Seigneur, car il rend grâce à Dieu ; mais celui qui ne mange pas de tout le fait aussi pour le Seigneur et il rend grâce à Dieu.

Dans les instructions qu’il adresse ensuite à la communauté chrétienne de Rome, Paul cherche à éviter toute discorde inutile. Il est important de distinguer si ce qui est en jeu est la vérité ou simplement des opinions divergentes. La vérité doit être fermement défendue. En revanche, les divergences d’opinion concernant des questions secondaires peuvent être admises et ne doivent pas donner lieu à des querelles. Il est évident que la question de la consommation de viande a donné lieu à des différends au sein de la communauté chrétienne. Il est probable que ce sont surtout les judéo-chrétiens qui étaient préoccupés par cette question, car la viande pouvait être sacrifiée aux idoles.

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LETTRE AUX ROMAINS (Rm 13,1-7): « La véritable conformité à la loi »    

Rm 13,1-7

Que chacun soit soumis aux autorités supérieures, car il n’y a d’autorité qu’en dépendance de Dieu, et celles qui existent sont établies sous la dépendance de Dieu ; si bien qu’en se dressant contre l’autorité, on est contre l’ordre des choses établi par Dieu, et en prenant cette position, on attire sur soi le jugement. En effet, ceux qui dirigent ne sont pas à craindre quand on agit bien, mais quand on agit mal. Si tu ne veux pas avoir à craindre l’autorité, fais ce qui est bien, et tu recevras d’elle des éloges. Car elle est au service de Dieu pour t’inciter au bien ; mais si tu fais le mal, alors, vis dans la crainte. En effet, ce n’est pas pour rien que l’autorité détient le glaive. Car elle est au service de Dieu : en faisant justice, elle montre la colère de Dieu envers celui qui fait le mal. C’est donc une nécessité d’être soumis, non seulement pour éviter la colère, mais encore pour obéir à la conscience. 

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LETTRE AUX ROMAINS (Rm 12,1-8): « Instructions pour la communauté »    

Rm 12,1-8

Je vous exhorte donc, frères, par la tendresse de Dieu, à lui présenter votre corps – votre personne tout entière –, en sacrifice vivant, saint, capable de plaire à Dieu : c’est là, pour vous, la juste manière de lui rendre un culte. Ne prenez pas pour modèle le monde présent, mais transformez-vous en renouvelant votre façon de penser pour discerner quelle est la volonté de Dieu : ce qui est bon, ce qui est capable de lui plaire, ce qui est parfait. Par la grâce qui m’a été accordée, je dis à chacun d’entre vous : n’ayez pas de prétentions déraisonnables, mais pensez à être raisonnables, chacun dans la mesure de la mission que Dieu lui a confiée. Prenons une comparaison : en un corps unique, nous avons plusieurs membres, qui n’ont pas tous la même fonction ; de même, nous qui sommes plusieurs, nous sommes un seul corps dans le Christ, et membres les uns des autres, chacun pour sa part.

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LETTRE AUX ROMAINS (Rm 10,15-21): « Israël dans le plan de Dieu »  

Rm 10,15-21

Comme ils sont beaux, les pas des messagers qui annoncent les bonnes nouvelles ! Et pourtant, tous n’ont pas obéi à la Bonne Nouvelle. Isaïe demande en effet : Qui a cru, Seigneur, en nous entendant parler ? Or la foi naît de ce que l’on entend ; et ce que l’on entend, c’est la parole du Christ. Alors, je pose la question : n’aurait-on pas entendu ? Mais si, bien sûr ! Un psaume le dit : Sur toute la terre se répand leur message, et leurs paroles, jusqu’aux limites du monde. Je pose encore la question : Israël n’aurait-il pas compris ? Moïse, le premier, dit : Je vais vous rendre jaloux par une nation qui n’en est pas une, par une nation stupide je vais vous exaspérer. Et Isaïe a l’audace de dire : Je me suis laissé trouver par ceux qui ne me cherchaient pas, je me suis manifesté à ceux qui ne me demandaient rien. Et à propos d’Israël, il dit : Tout le jour, j’ai tendu les mains vers un peuple qui refuse de croire et qui conteste. Read More

LETTRE AUX ROMAINS (Rm 9,1-5): « La ferveur de Paul pour le peuple d’Israël »  

Rm 9,1-5

C’est la vérité que je dis dans le Christ, je ne mens pas, ma conscience m’en rend témoignage dans l’Esprit Saint : j’ai dans le cœur une grande tristesse, une douleur incessante. Moi-même, pour les Juifs, mes frères de race, je souhaiterais être anathème, séparé du Christ : ils sont en effet Israélites, ils ont l’adoption, la gloire, les alliances, la législation, le culte, les promesses de Dieu ; ils ont les patriarches, et c’est de leur race que le Christ est né, lui qui est au-dessus de tout, Dieu béni pour les siècles. Amen. Read More

LETTRE AUX ROMAINS (Rm 8,14-17): « L’Esprit rend témoignage que nous sommes enfants de Dieu »      

Rm 8,14-17

En effet, tous ceux qui se laissent conduire par l’Esprit de Dieu, ceux-là sont fils de Dieu. Vous n’avez pas reçu un esprit qui fait de vous des esclaves et vous ramène à la peur ; mais vous avez reçu un Esprit qui fait de vous des fils ; et c’est en lui que nous crions « Abba ! », c’est-à-dire : Père ! C’est donc l’Esprit Saint lui-même qui atteste à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu. Puisque nous sommes ses enfants, nous sommes aussi ses héritiers : héritiers de Dieu, héritiers avec le Christ, si du moins nous souffrons avec lui pour être avec lui dans la gloire.

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LETTRE AUX ROMAINS: Le combat inévitable

Au début du sixième chapitre de l’Épître aux Romains, saint Paul explique que, par le baptême, nous participons à la mort et à la résurrection du Christ, et que nous devons désormais mener une vie nouvelle. Cette nouvelle vie exige de notre part un effort pour nous détacher de l’ancienne vie, pécheresse et vaine. Voici ce qu’écrit l’Apôtre :

« De même, vous aussi, pensez que vous êtes morts au péché, mais vivants pour Dieu en Jésus Christ. Il ne faut donc pas que le péché règne dans votre corps mortel et vous fasse obéir à ses désirs. Ne présentez pas au péché les membres de votre corps comme des armes au service de l’injustice ; au contraire, présentez-vous à Dieu comme des vivants revenus d’entre les morts, présentez à Dieu vos membres comme des armes au service de la justice. Car le péché n’aura plus de pouvoir sur vous : en effet, vous n’êtes plus sujets de la Loi, vous êtes sujets de la grâce de Dieu » (Rm 6,11-14)

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