15.04.25 – NE VOUS LAISSEZ JAMAIS TROUBLER


« NE VOUS LAISSEZ JAMAIS TROUBLER »

« Ne vous laissez jamais troubler et gardez votre cœur ancré en moi » (Parole intérieure).

Souvent, les attaques du Malin cherchent à nous éloigner du droit chemin. Mais, comme nous le savons, Dieu utilise toutes ses machinations pour nous ancrer encore plus profondément en Lui.

L’une des tactiques des puissances des ténèbres est la confusion. Elle survient lorsque nous ne nous accrochons pas suffisamment à un raisonnement droit et clair, mais que nous nous laissons influencer par certaines pensées intérieures, certains sentiments ou par ce que nous voyons et entendons. C’est alors comme si nous étions bombardés d’informations différentes en même temps, qui envahissent nos émotions. Dans de telles circonstances, il est important de mettre les choses en ordre selon une hiérarchie de valeurs, de se concentrer sur l’essentiel et de laisser de côté le superflu.

La confusion affecte souvent non seulement les pensées, mais aussi le cœur. C’est pourquoi le conseil d’ancrer le cœur dans notre Père et de nous tourner vers Lui lorsque nous sommes assaillis par la confusion, en Lui présentant nos sentiments dérangeants et souvent envahissants, est très précieux. Cela vaut également pour la tristesse désordonnée, la mélancolie et les peurs qui assombrissent et troublent l’âme.

La prière du cœur, qui habitue l’âme à un état de paix intérieure et de recueillement en Dieu, est une aide précieuse dans ces moments-là. Elle perçoit alors beaucoup plus vite que cet état de sérénité intérieure est attaqué et peut également y revenir plus rapidement en priant pour retrouver sa paix.

Ne laissons donc pas la confusion se répandre dans nos pensées ou nos sentiments, mais controns-la avec les bons moyens. Nous pourrons alors avancer sur notre chemin avec la clarté de l’Esprit Saint et les confusions se dissiperont.

VIA CRUCIS – X Station : “Jésus est dépouillé de ses vêtements”


 

V. Adoramus te Christe et benedicimus tibi (Nous t’adorons, ô Christ, et nous te bénissons ).

R. Quia per Crucem tuam redemisti mundum (Parce que tu as racheté le monde par ta sainte Croix).

Il ne suffisait pas aux bourreaux chargés de tuer Jésus de le crucifier. Ils ont voulu l’humilier encore plus en le dépouillant de ses vêtements.

Nous, les hommes, sommes dépouillés de notre dignité lorsque nous péchons.  Alors que la grâce nous enveloppe de la lumière de Dieu et nous transforme par la vie divine, le péché déchire la robe de la grâce et nous déshonore, de sorte que nous nous retrouvons nus et sans protection, mettant en péril notre dignité.

Jésus subit cette humiliation pour nous, même si, dans son cas, elle n’est pas une conséquence du péché. Partout où des personnes se dénigrent ou sont dépouillées par d’autres, il subit à nouveau cet affront pour nous.

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VIA CRUCIS- IX Station : “Jésus tombe pour la troisième fois”



 

V. Adoramus te Christe et benedicimus tibi (Nous t’adorons, ô Christ, et nous te bénissons).

R. Quia per Crucem tuam redemisti mundum (Parce que tu as racheté le monde par ta sainte Croix).

Tout doit être consommé. Dans cette perspective, nous pouvons également comprendre la triple chute de Jésus. Le monde imparfait et pécheur devait être racheté dans son intégralité.

La triple chute de Jésus nous rappelle le triple reniement de son disciple bien-aimé Pierre.

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VIA CRUCIS – VIII. Station :  “Jésus rencontre les femmes de Jérusalem qui pleurent”




 

V. Adoramus te Christe et benedicimus tibi (Nous t’adorons, ô Christ, et nous te bénissons ).

R. Quia per Crucem tuam redemisti mundum (Parce que tu as racheté le monde par ta sainte Croix).

Jésus rencontre les femmes de Jérusalem. Elles lui sont restées fidèles. Leur cœur est douloureux, car elles voient le Fils de Dieu souffrir sur le chemin de la crucifixion, souffrir pour l’humanité. Nous voyons donc qu’il y a eu aussi des personnes qui n’ont pas fermé leur cœur au Seigneur.

Peut-être ne comprenaient- elles pas encore toute l’ampleur des événements, mais elles ont de la compassion pour Jésus. Il voit leur compassion et accepte leurs pleurs. Cependant, il leur annonce le vrai deuil qui les attend. Sa mort ne sera pas définitive, car il ressuscitera bientôt. Sa souffrance sera alors terminée.

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VIA CRUCIS VII. Station :  “Jésus tombe une seconde fois sous la croix”



 

  1. Adoramus te Christe et benedicimus tibi (Nous t’adorons, ô Christ, et nous te bénissons ).
  2. Quia per Crucem tuam redemisti mundum (Parce que tu as racheté le monde par ta sainte Croix).

Nous voyons à nouveau combien le chemin est difficile. Combien d’épreuves le Seigneur porte-t-il sur ses épaules : le fardeau physique, le fardeau spirituel, tout ce qui se passe autour de lui, la cruauté de tant de gens ? Mais ce qui pèse le plus lourd sur lui, c’est le fardeau du péché, qui entraîne la séparation d’avec Dieu, et que Jésus assume maintenant dans sa propre chair pour nous, en se privant de la gloire du Père.

« En fait, c’étaient nos souffrances qu’il portait, nos douleurs dont il était chargé. Et nous, nous pensions qu’il était frappé, meurtri par Dieu, humilié. Or, c’est à cause de nos révoltes qu’il a été transpercé, à cause de nos fautes qu’il a été broyé. Le châtiment qui nous donne la paix a pesé sur lui : par ses blessures, nous sommes guéris. » (Is 53,4-5)

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VIA CRUCIS – VI Station : “Véronique essuie le visage de Jésus.”



 

  1. Adoramus te Christe et benedicimus tibi (Nous t’adorons, ô Christ, et nous te bénissons ).
  2. Quia per Crucem tuam redemisti mundum (Parce que tu as racheté le monde par ta sainte Croix).

En Véronique, Jésus trouve une âme bienveillante, une âme qui a pitié de Lui. Elle ne se moque pas de Lui, ne Lui tourne pas le dos et ne Lui est pas indifférente. Elle Lui montre son cœur avec ce geste d’amour et de compassion en Lui offrant un linge. Jésus comprend le geste et imprime son visage sur le linge. Il laisse une empreinte profonde de son être dans cette âme pieuse.

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VIA CRUCIS – V Station : “Simon de Cyrène aide Jésus à porter la croix.”



 

  1. Adoramus te Christe et benedicimus tibi (Nous t’adorons, ô Christ, et nous te bénissons ).
  2. Quia per Crucem tuam redemisti mundum (Parce que tu as racheté le monde par ta sainte Croix).

Alors que le Seigneur venait d’être réconforté par la rencontre avec sa Mère, qui l’aimait de tout son cœur, il fait maintenant l’expérience de l’aide forcée de Simon. Les Écritures ne nous révèlent pas ce qu’a dû ressentir le Cyrénéen lorsqu’il s’est soudain trouvé si étroitement lié au destin du Seigneur. A-t-il simplement accompli son devoir et poursuivi son chemin ? Ou le Seigneur a-t-il touché son cœur, de sorte que quelque chose s’est passé en lui ? Était-il auparavant un simple spectateur des événements autour de Jésus de Nazareth  ou son cœur était-il déjà ouvert au Seigneur ? Nous ne le savons pas !

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