Au terme de notre itinéraire de Carême, nous ne voulons pas manquer de jeter un coup d’œil sur la Vierge Marie, la Mère de Dieu. Quelle créature pourrait mieux comprendre la souffrance de son Fils que celle qui a reçu la grâce indicible d’être sa Mère et sa disciple ? Le calendrier traditionnel consacre le vendredi précédant la Semaine Sainte à la contemplation des douleurs de Marie. Dans ce sens, nous allons réécouter une méditation aujourd’hui du Père Gabriel de Sainte Marie-Madeleine sur ce thème.
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ITINÉRAIRE DE CARÊME Jour 37 : « Souffrance et sérénité »
Nous sommes à trois jours du début de la Semaine Sainte et notre itinéraire de Carême touche à sa fin. Je voudrais consacrer la méditation d’aujourd’hui au thème de la juste attitude face à la souffrance, qui est sans aucun doute l’une des leçons les plus difficiles sur notre chemin à la suite du Christ. Pour aborder ce sujet, nous nous appuierons sur une excellente méditation du père Gabriel de Sainte Marie-Madeleine, O.C.D., tiré de son livre « Divine Intimacy ».
ITINÉRAIRE DE CARÊME | Jour 36 : « La splendeur de l’obéissance »
Dans la méditation d’hier, nous avons souligné l’obéissance de saint Joseph, qui s’est empressé de se conformer à la Volonté de Dieu, dès qu’il l’a reconnue. Son attitude nous invite à réfléchir plus généralement sur la vertu de l’obéissance, qui est un grand bien lorsqu’elle est bien comprise et pratiquée.
L’obéissance est liée à l’écoute, à l’attention, à l’audition, à la compréhension….
Lorsque Dieu s’adresse à son peuple par l’intermédiaire de Moïse, il commence par l’exhorter à écouter : « Écoute, Israël : le Seigneur notre Dieu est l’Unique » (Dt 6,4).
ITINÉRAIRE DE CARÊME | Jour 35 : « Saint Joseph et la mission de l’homme »
À l’occasion de la solennité de saint Joseph, nous réfléchirons aujourd’hui, dans le cadre de notre itinéraire de Carême, sur celui que Dieu a choisi pour être le père nourricier de Notre Seigneur Jésus-Christ.
Mt 1,16.18-21.24a
Jacob engendra Joseph, l’époux de Marie, de laquelle fut engendré Jésus, que l’on appelle Christ. Or, voici comment fut engendré Jésus Christ: Marie, sa mère, avait été accordée en mariage à Joseph; avant qu’ils aient habité ensemble, elle fut enceinte par l’action de l’Esprit Saint.
ITINÉRAIRE DE CARÊME | Jour 34 : “La flagellation du Seigneur – Fiducia Supplicans”
Avec la réflexion d’aujourd’hui, je voudrais ajouter un triste chapitre actuel d’une erreur de parcours, afin que les fidèles ne se laissent pas confondre par des documents officiels de l’Église qui sont en contradiction flagrante avec ce qu’enseignent les Saintes Écritures et ce que l’Église a toujours transmis de manière obligatoire.
Il s’agit du document « Fiducia supplicans », publié par le Vatican le 18 décembre 2023. Read More
ITINÉRAIRE DE CARÊME | Jour 33 : « Ecclesia in deserto »
Nous avons déjà parcouru un long chemin sur l’itinéraire du Carême et nous sommes maintenant presque aux portes de la Semaine Sainte.
Au cours des cinq derniers jours, nous avons abordé le grave sujet de l’Antéchrist, qui doit venir à la fin des temps, mais dont l’esprit se manifeste déjà auparavant sous diverses formes. Nous sommes ici confrontés à l’abîme de l’iniquité, une sombre personnification de l’éloignement du Dieu vivant. Mais à la fin, comme le décrit l’Apocalypse de saint Jean, la Bête (souvent interprétée comme une image de l’Antéchrist) et le Faux Prophète seront jetés dans l’étang de feu (cf. Ap 20, 9-10). Read More
ITINÉRAIRE DE CARÊME | Jour 32 : « Suivre le Christ en des temps antichrétiens (V) »
La résistance spirituelle à la menace antichrétienne.
Dans notre marche vers la grande fête de la Résurrection de Notre Seigneur, nous avons traité de la grave menace des puissances antichrétiennes. Celles-ci ont même pénétré dans notre Église, cherchant à la désintégrer et à l’affaiblir de l’intérieur, de sorte qu’elle perde son témoignage clair et sans équivoque et qu’elle ne soit plus en mesure de donner une véritable orientation aux hommes. Plus l’Église adopte « l’odeur de ce monde », moins elle reflète le visage de son divin Époux.
L’une des graves attaques contre la Sainte Église, qui menace son identité même, est la restriction croissante du rite traditionnel de la Sainte Messe. Au lieu d’encourager ce rite, qui est aimé par un nombre considérable de fidèles, comme l’avait fait le pape Benoît XVI au cours de son pontificat, c’est le contraire qui se produit aujourd’hui. Certains clercs et fidèles, qui voient dans ces restrictions une grande injustice, opteront probablement pour la clandestinité afin d’échapper à l’attaque de ce grand trésor et de préserver la pérennité de ce rite.
Alors, comment nous, fidèles, pouvons-nous nous défendre et opposer une résistance appropriée aux attaques qui assombrissent le visage de notre Eglise ?
Je vais maintenant indiquer 4 piliers auxquels nous devons nous accrocher et sur lesquels nous devons nous appuyer dans ce combat :
1) Pour ne pas succomber aux séductions antichrétiennes, il est important de s’en tenir à la saine doctrine de l’Église (orthodoxie) et à la pratique qui en découle (orthopraxie). L’apôtre Paul va jusqu’à dire que même si un ange venu du ciel nous annonçait un autre Évangile, nous ne devrions pas le croire (cf. Ga 1,8). L’Église catholique a une doctrine claire et sans ambiguïté, et Dieu en est infiniment remercié. Elle peut certes être comprise de manière de plus en plus approfondie et précise, mais elle ne peut jamais évoluer au point de se contredire. Nous ne devons pas prêter l’oreille à ceux qui ne transmettent pas cette « eau claire » de la saine doctrine, qui la remettent en question, la relativisent ou en font un sujet de débat. Fermer l’oreille aux fables contre lesquelles saint Paul met en garde (cf. 2 Tm 4, 3-4) est déjà un acte de résistance, car nous ne laissons pas à l’erreur la possibilité de proliférer.
2) L’enseignement moral de l’Église n’a pas changé ! Le péché reste le péché, et il ne peut être présenté comme s’il n’était pas grave. La vraie miséricorde ne consiste pas à relativiser le péché, mais à aider la personne à sortir d’une situation désordonnée, afin que sa vie corresponde objectivement à la volonté de Dieu. Pour cela, il faut beaucoup de patience et éviter la dureté. Cependant, il n’y aura jamais de miséricorde à laisser les personnes dans leur vie désordonnée ou, pire encore, à les confirmer dans cette façon de vivre. Cela reviendrait à les induire en erreur et irait à l’encontre de leur vocation transcendante, qui est de vivre en véritables enfants de Dieu. Les actes homosexuels, l’adultère, la sexualité hors mariage, la masturbation, etc. sont toujours des péchés, même si le monde – et même des évêques et des prêtres errants – disent le contraire. La Sainte Communion ne peut être reçue qu’en état de grâce. Celui qui ne peut pas aider directement les gens dans telle ou telle situation critique, peut toujours se tourner vers la prière et offrir un sacrifice pour eux ?
3) La mission de l’Eglise – elle n’a pas changé non plus ! Le commandement du Seigneur de proclamer l’Évangile à tous les peuples (cf. Mt 28, 19-20) est toujours valable, car personne ne peut être sauvé sans Notre Seigneur Jésus-Christ. « Personne ne vient au Père si ce n’est par moi » (cf. Jn 14,6). Tout dialogue et tout oecuménisme ne seront authentiques que dans la mesure où ils rempliront ce mandat missionnaire du Seigneur. Le but de la mission ne peut être simplement que le musulman devienne un meilleur musulman et l’hindou un meilleur hindou, mais que tous rencontrent ce Dieu qui a envoyé son Fils dans le monde pour les sauver (cf. Jn 3,16). Personne, ni le Pape, ni un évêque, ni une créature ne peut changer cela ! Un dialogue qui perdrait cela de vue serait trompeur.
4) Le chemin de la sainteté : lui non plus n’a pas changé ! Il s’agit avant tout d’accueillir l’amour de Dieu et d’y répondre, d’entrer dans une relation intime avec le Seigneur et de la cultiver… Pour cela, Dieu nous a donné sa Parole, la prière, les sacrements et bien d’autres aides…
L’amour de Dieu est premier, et c’est de lui que naît le véritable amour du prochain ! Toutes les autres questions doivent être subordonnées à cette hiérarchie de valeurs. Ce n’est pas l’amélioration du monde qui doit occuper le premier rang dans la mission de l’Église ; c’est l’amour de Dieu manifesté en Notre Seigneur Jésus-Christ et le salut des âmes.
« Je leur ai fait connaître ton nom, et je le ferai connaître, pour que l’amour dont tu m’as aimé soit en eux, et que moi aussi, je sois en eux” -dit le Seigneur (Jn 17,26).
Celui qui, vivant en état de grâce, s’en tient fermement à ces quatre piliers – la saine doctrine de l’Église, son enseignement moral, le mandat missionnaire et la voie de la sainteté – sans se laisser tromper, est déjà équipé d’une armure solide pour résister aux forces antichrétiennes et ne pas être aveuglé.
Méditation sur la première lecture du jour : http://fr.elijamission.net/2022/04/02/