« Tout ce que j’ai fait, je l’ai fait sur l’ordre de notre Seigneur. Je n’ai rien fait au monde que sur l’ordre de Dieu » (Sainte Jeanne d’Arc).
Au XVe siècle, sainte Jeanne d’Arc a pu prononcer ces paroles merveilleuses devant la cour de Rouen qui voulait la condamner comme sorcière pour plaire aux ennemis de la monarchie française de l’époque.
« Il suffit de suivre les mouvements de l’Esprit Saint pour réaliser tout ce que ma bonté paternelle a projeté » (Parole intérieure).
Le Père et le Fils nous ont envoyé le meilleur maître intérieur, qui nous guide en toute sécurité dans cette vie, nous façonne à l’image de Dieu et rend notre vie fructueuse, à condition que nous suivions ses conseils : c’est l’Esprit Saint.
« Qui, si ce n’est nous ? Quand, si ce n’est maintenant ? » (Sainte Jeanne d’Arc).
Ces paroles ont été prononcées par Sainte Jeanne d’Arc et s’adressaient probablement à l’armée qui lui avait été confiée par le roi Charles VII pour accomplir la mission que Dieu lui avait confiée de libérer la France de l’occupation anglaise.
« Je t’attends dans l’éternité » (Parole intérieure).
Pouvons-nous entendre une plus belle expression de l’amour de notre Père ? Quelle merveille pour nous, sur le plan humain, lorsque quelqu’un nous attend simplement par amour, non pas parce qu’il attend quelque chose de nous, mais parce qu’il est heureux de notre présence. C’est un plaisir quand Il nous le manifeste expressément.
« Il ne faut pas croire que le Père, le Fils et le Saint-Esprit puissent pénétrer dans une personne qui ne pratique pas la vertu » (Jean Taulero).
Les « vertus morales » sont celles qui ordonnent notre conduite de manière à ce qu’elle soit agréable à Dieu. Toutes les vertus chrétiennes appartiennent à ce type. Elles se distinguent des vertus théologales principalement en ce que l’objet immédiat des premières n’est pas Dieu lui-même, mais notre comportement moral et l’accomplissement des devoirs que la Loi divine nous impose, qu’ils soient directement liés à Dieu, à notre prochain ou à nous-mêmes. On parle de vertus chrétiennes acquises lorsque cette aptitude surnaturelle à faire le bien est devenue une bonne habitude, de sorte que nous la pratiquons avec une certaine facilité.
« Il ne faut pas croire que le Père, le Fils et le Saint-Esprit puissent pénétrer dans une personne qui ne pratique pas la vertu » (Juan Taulero).
La présence de Dieu dans notre âme est soumise à certaines conditions. La première est que nous vivions en état de grâce et que nous veillions à ne pas le perdre, et que nous nous rendions immédiatement au Trône de la Grâce en cas de chute, afin de nous réconcilier avec notre Père.
« La meilleure et la plus merveilleuse chose que vous puissiez faire dans cette vie est de vous taire et de laisser Dieu agir et parler » (Meister Eckhart).
Le silence a une valeur et une grandeur en soi, à condition qu’il ne soit pas le mutisme qui peut naître de la peur et du respect humain. En apprenant à se taire, à se détacher de la tendance à communiquer et à tout commenter, on apprend à accepter les circonstances données, à les approfondir et à les affronter avec plus de prévoyance. Ainsi, nous échappons au dynamisme d’un monde qui va vite, qui apporte trop d’agitation et une logique d’« action-réaction » dans laquelle nous agissons à la hâte.
