Cinquième antienne O : « Ô Orient »

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Ô Orient, splendeur de la lumière éternelle

et soleil de justice :

Viens, Seigneur, illuminer ceux qui habitent les ténèbres

et l’ombre de la mort.

 

Quand tu te lèves, ô soleil de la justice,

diffusant ainsi la lumière incréée,

Tu transperces les ténèbres

et partout vient la vie, la vraie vie.

Il n’y a rien qui puisse atténuer ta lumière ;

aucune ombre ne peut t’assombrir.

Quand tu pénètres les cœurs

les mauvaises pensées sont dissipées ;

les ombres de la nuit se dissipent

et fuient devant ta face…

 

Devant toi, ô Soleil de justice

rien ne peut résister à s’incliner amoureusement devant ton doux sceptre.

 

Tu descends dans l’abîme le plus profond de l’âme,

et tu llibères les chaînes de la culpabilité.

Tu n’es pas seulement la lumière ;

mais Tu fais Toi-même la lumière (Mt 5,14), de sorte que les tiens

puissent aller à la recherche de ceux

qui n’ont pas encore entendu parler de Toi,

ceux qui t’ont oublié ;

tu veux éclairer et sauver

ceux qui t’ont tourné le dos.

 

Toi aussi, tu as vaincu la mort (2 Tim 1,10) !

Dans ta lumière, elle devient le passage vers la vie éternelle.

Ainsi les ombres de la mort s’effacent

et la splendeur rayonnante de la Jérusalem céleste nous attire.

 

Ô Mort, où est ta victoire ? Ô Mort, où est-il, ton aiguillon ? (1Cor 15,55)

 

 

Voici le temps favorable, voici le jour du salut (2 Co 6, 2).

C’est le temps où tu appelles tous les hommes,

pour qu’avec Joseph et Marie ils

t’adorent dans la crèche :

Ô aurore et rayonnement de la lumière incréée…

 

 

 

Le jour se rapproche de plus en plus,

le sens-tu ?

La lumière brille de plus en plus fort au milieu des ténèbres,

La vois-tu ?

Ton cœur s’illumine,

Le sens-tu ?

 

Le Sauveur vient et illumine tous

ceux qui vivent dans les ténèbres et l’ombre de la mort (Lc 1,78).

 

Faites passer le mot :

Il est venu pour tous !