« Son nom, je le proclamerai devant mon Père et devant ses anges. » (Ap 3,5).
Jésus est le chemin qui mène au Père céleste. Tout l’amour que nous lui manifestons, il le transmet à son tour à celui qui est assis sur le trône et qui nous aime d’un amour indicible. Les œuvres que nous accomplissons au nom du Seigneur, aussi petites soient-elles, témoignent de notre amour pour Lui et deviennent un grand trésor au ciel, « là où il n’y a pas de mites ni de vers qui dévorent. » (Mt 6,21).
La phrase d’aujourd’hui est tirée de la lettre à l’Église de Sardes dans le livre de l’Apocalypse. Le Seigneur les exhorte à garder la doctrine qui leur a été transmise et à se repentir.
Jésus attend également de nous que nous le confessions de bouche à oreille, comme le Fils de Dieu. Par cette confession, nous honorons le Père, car le Seigneur lui-même nous dit l’inverse : «Celui qui n’honore pas le Fils n’honore pas le Père» (Jn5,23). Cela est particulièrement important en temps de persécution, et encore plus dans les temps actuels de plus en plus anti-chrétiens.
En confessant Jésus, nous témoignons devant toute l’Église : l’Église triomphante, l’Église militante, mais aussi l’Église purgative. Pour les démons, c’est un coup, car cela leur rappelle leur défaite sur la croix. C’est donc une contre-attaque spirituelle à tous leurs mauvais plans pour obscurcir le témoignage de Jésus et même l’éteindre, si possible.
Notre témoignage sincère, notre confession du Fils de Dieu et notre fidélité à la foi traditionnelle de l’Église, ainsi qu’un abandon intime et confiant à la volonté de notre Père, peuvent démolir les forteresses démoniaques et ainsi mettre en échec le pouvoir des ténèbres.
Si nous suivons ce chemin, Jésus se déclarera en notre faveur devant son Père céleste. Il pourra alors dire de nous : « J’ai manifesté ton nom aux hommes que tu as pris dans le monde (…), et ils ont gardé ta parole. » (Jn 17,6).
Qui ne voudrait pas entendre ces paroles lorsqu’il se tient devant le trône de Dieu ?