“Hosanna au fils de David ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! Hosanna au plus haut des cieux !“
Tous les gens sont rassemblés et, pendant un court moment, se déroule ce qui correspond à la réalité de la venue du Fils de Dieu dans le monde. Dans la jubilation et la joie, ils l’acclament ; le peuple accueille son vrai Roi, son Messie, celui qui a été promis et attendu depuis longtemps.
« Ne crains pas, fille de Sion. Voici ton roi qui vient, assis sur le petit d’une ânesse. » (Jn 12,15).
Il n’a pas besoin de la pompe de ce monde, de la splendeur extérieure, même s’il la mérite. Il témoigne de l’amour de son Père et vient en son nom, pour glorifier Dieu et racheter les hommes.
De quoi le Roi du ciel et de la terre a-t-il besoin ?
Il n’a besoin que de cœurs ouverts pour le recevoir, afin de pouvoir leur accorder les dons de Dieu. Il ne vient pas pour collecter un tribut, comme le font les rois de la terre. Il ne cherche pas non plus de soldats pour conquérir ou défendre ses droits.
Non ! Il vient à la recherche de la brebis perdue d’Israël (cf. Mt 15,24), à la recherche de l’humanité perdue… Son pouvoir est le pouvoir de l’amour. Et l’amour n’a pas besoin de moyens pour impressionner les gens ; il n’a pas besoin de mise en scène. L’amour vient avec Lui et est en Lui.
Heureux celui qui ne ferme pas son cœur et laisse entrer Dieu !
Les personnes qui l’ont acclamé lors de son entrée à Jérusalem auront perçu et compris ce qui se passait sous leurs yeux.
L’Écriture dit :
« Dans la foule, la plupart étendirent leurs manteaux sur le chemin ; d’autres coupaient des branches aux arbres et en jonchaient la route. » (Mt 21, 8)
Même si, quelques jours plus tard, certains d’entre eux se retrouvaient parmi la foule qui réclamait sa mort, au moment de son entrée triomphale à Jérusalem, il reconnaît la réalité de Dieu et le glorifie.
« Hosanna ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur !
Béni soit le Règne qui vient, celui de David, notre père. Hosanna au plus haut des cieux ! » (Mc 11,9b-10a)
Dans le monde entier, les chrétiens commémorent cet événement au début de la semaine sainte. À Jérusalem, ils empruntent solennellement le même chemin que celui par lequel Jésus est entré dans la ville. Mais pas seulement à Jérusalem, mais partout où la procession a lieu, pour témoigner que le Christ n’est pas seulement Roi d’Israël, mais de tous les peuples, et qu’il règne dans le cœur de tous ceux qui lui ont ouvert leur porte.
« Ma royauté n’est pas de ce monde », dira plus tard Jésus à Pilate (Jn 18,36). Son Royaume est un Royaume sans fin, un Royaume où règnent l’amour et la justice, un Royaume où tous les hommes deviennent véritablement frères et sœurs, enfants d’un Père aimant. C’est le Royaume auquel il nous invite tous ! Louons-le et donnons-lui notre cœur !