J’ÉTAIS ENCORE INACHEVÉ, TU ME VOYAIS

« Mes os n’étaient pas cachés pour toi  quand j’étais façonné dans le secret, modelé aux entrailles de la terre. J’étais encore inachevé, tu me voyais ;  sur ton livre, tous mes jours étaient inscrits, recensés avant qu’un seul ne soit !» (Psaume138,15-16).

Ce verset du Psaume nous ramène à l’époque où nous ne voyions pas encore la lumière de ce monde. Nous comprenons ainsi que le regard de Dieu nous accompagnait déjà avec amour. Il nous avait déjà vus, nos chemins avaient déjà été préparés par Lui avant que nos jours sur terre ne commencent.

Si nous comprenions profondément cette réalité, nous saisirions encore plus l’amour de notre Père et le sens de notre existence. Quelle immense étendue de l’amour et de la providence de Dieu nous est révélée ici ! De toute éternité, nous sommes à l’abri de l’amour de notre Père. De toute éternité, Il nous a prévus pour l’œuvre qu’Il veut accomplir à travers nous. De toute éternité, Il nous a destinés à une communion éternelle avec Lui, si nous restons fidèles au chemin qu’Il nous a tracé.

Combien de soucis inutiles disparaîtraient si nous étions conscients de cet amour qui nous a créés pour vivre en communion avec notre Père, qui nous accompagne tout au long de notre vie terrestre et qui, chaque jour, veut nous modeler et nous transformer en ce que le Père a voulu que nous soyons ! C’est un amour qui nous relève et nous pardonne lorsque nous nous égarons. Il ne se détourne jamais de nous et nous assure sans cesse que nous pouvons compter sur lui.

Alors, pourquoi nous laissons-nous désorienter et troubler ?

Même si le diable cherche à établir son royaume sur terre et à entraîner l’humanité dans l’abîme de son mal, nous ne devons ni désespérer ni baisser les bras. Au contraire, cette prise de conscience devrait nous inciter à partir avec le Seigneur à la recherche des perdus et à résister spirituellement aux puissances du mal.

Si les gens se rendaient compte qu’ils ont toujours été aimés, comme tout changerait !