« JE passe parfois des jours, des années même auprès de certaines âmes, pour pouvoir leur assurer le bonheur éternel. Elles ignorent que JE suis là qui les attends, qui les appelle à chaque instant du jour.
Voici par exemple, une âme qui va mourir tout à l’heure: cette âme a toujours été pour Moi comme l’enfant prodigue. JE la comblais de biens, elle s’en allait gaspiller tous ces biens, ces dons gratuits de Son Père très aimant et par surcroît, elle M’offensait gravement. JE l’attendais ; JE la suivais partout, JE lui donnais de nouvelles faveurs telles que la santé et les biens que JE faisais produire à ses travaux si bien qu’elle avait du superflu. Parfois Ma Providence lui en procurait de nouveaux encore. Elle était donc dans l’abondance mais elle ne voyait qu’à la triste lueur de ses vices et toute sa vie fut un tissu d’égarements par le péché mortel d’habitude.
Mais Mon Amour ne s’est jamais lassé. JE la suivais quand même; JE l’aimais; et surtout malgré les refus qu’elle M’opposait, J’étais content de vivre patiemment auprès d’elle, dans l’espoir que peut-être un jour, elle écouterait Mon Amour et qu’elle reviendrait à Moi, Son Père et Son Sauveur.
Enfin son dernier jour approche: JE lui envoie une maladie pour qu’elle puisse se recueillir et revenir à Moi son Père. Mais le temps passe et voici mon pauvre enfant, âgé de ans à sa dernière heure. JE suis là encore, comme toujours: JE lui parle avec plus de bonté que jamais. J’insiste, J’appelle Mes élus, qu’ils prient pour lui afin qu’il demande le pardon que JE lui offre… A cette minute, avant de rendre le dernier soupir, il ouvre les yeux, reconnaît ses égarements et combien il s’est éloigné du vrai chemin qui conduit jusqu’à Moi. Il rentre en lui-même, puis de sa faible voix que personne dans son entourage n’entendit, il Me dit:
“ Ô mon Dieu, je vois maintenant comme Votre Amour pour moi a été grand et moi, je Vous ai offensé continuellement par une si mauvaise vie. Je ne pensais jamais à Vous, mon Père et mon Sauveur. Maintenant Vous voyez tout et pour tout ce mal que Vous voyez en moi et que je reconnais dans ma confusion, je Vous demande pardon et je Vous aime ô mon Père et mon Sauveur”. Il mourut à l’instant même et le voici devant Moi. JE le juge avec l’amour d’un Père comme il M’a appelé; et il est sauvé. Il restera quelque temps au lieu de l’expiation, puis il sera heureux pour une éternité. Et Moi, après M’être complu pendant sa vie dans l’espoir de le sauver par son repentir, JE jouis encore plus avec Ma Cour Céleste d’avoir réalisé Mon désir et d’être Son Père pour toute l’éternité. »