« Tu n’as pas besoin de connaître mon plan à tout, mais tu dois simplement te confier à moi comme à ta mère bien-aimée, ma fille » (parole intérieure).
Les plans de notre Père céleste sont toujours des plans de salut et jamais des plans de malheur. Nous sommes invités à faire confiance à Dieu lui-même et à ne pas placer notre confiance dans la connaissance de ce que nous savons ou de ce que nous croyons savoir.
Ce n’est pas une curiosité malsaine qui doit nous guider sur notre chemin à la suite du Seigneur, mais la confiance en la sagesse de Dieu, qui nous dit et nous communique tout ce que nous devons savoir. Cette lumière de la confiance nous guidera alors et imprégnera de l’intérieur toute situation, même la plus incertaine.
Ce n’est pas que nous ne puissions pas demander à notre Père bien-aimé quels sont les plans de salut qu’il a prévus. Dieu lui-même nous met dans la confidence et nous désigne comme ses enfants et ses amis. Mais nos questions sur ses plans de salut doivent être posées dans l’esprit de la Vierge Marie.
« Comment cela sera-t-il, puisque je ne connais pas d’homme? » (Lc 1,34), demande la sainte Vierge au messager de Dieu lorsqu’il lui révèle le projet du Père, à savoir qu’elle a été choisie pour donner naissance au Fils de Dieu.
Dans sa question, on ne perçoit ni curiosité ni méfiance. Il faut plutôt la comprendre ainsi : Comment feras-tu ?
Et Marie reçoit une réponse. Tout ce que la Vierge doit savoir lui est dit, et notre mère bien-aimée s’abandonne en toute confiance entre les mains du Père céleste : « Je suis la servante du Seigneur; qu’il m’advienne selon ta parole! » (Lc 1,38).
L’invitation qui nous est faite est d’imiter cette manière de faire confiance à Dieu.
Cette manière est très digne et glorifie notre Père, qui mérite notre confiance et la désire ardemment.
Dans une âme qui s’ouvre à Dieu à la manière de Marie, le Seigneur peut faire descendre tout ce qu’il a préparé pour l’homme. En outre, elle correspond aussi à l’attitude juste de la créature envers le Créateur, et de l’enfant envers son père.
Enfin, elle nous libère de l’amour.
Si nous faisons fermement confiance à notre Père céleste, nous nous détachons de toute forme de possession de soi et nous nous abandonnons à sa providence bienveillante. Jour après jour, notre gratitude grandira et, avec elle, notre amitié intime avec Dieu.
Pour nous, il suffira alors de savoir : – les plans du Père sont toujours des plans de salut ;
Tout le reste est accessoire.