« Il (Dieu) essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus, et il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur : ce qui était en premier s’en est allé. » (Parole intérieure).
Nous serions de pauvres gens si nous n’avions en vue que cette vie terrestre et si nous ne percevions et ne contemplions pas cette dimension de la sainte foi qui nous attend et que le Père, dans sa bonté, a prévue pour ses enfants !
C’est précisément le fait de regarder vers l’éternité et d’attendre la joie glorieuse de la contemplation de Dieu dans la communion avec les siens qui nous conduit au réalisme de la foi et nous donne la force de persévérer tant que nous sommes en chemin dans cette « vallée de larmes » pour être des éclaireurs de l’amour de Dieu.
Notre Père, déjà sur terre et ensuite dans la vision parfaite au ciel, nous prendra dans ses bras et sera notre consolation. Ce qui était avant sera alors passé : les larmes de la tristesse et de la souffrance seront essuyées, et l’accusateur qui nous accusait jour et nuit devant Dieu (cf. Ac 12, 10) sera rejeté ! Toute peine sera passée, et ce que nous avons pris sur nous à cause du nom du Seigneur sera pour nous une récompense éternelle.
Quelle joie ce sera pour notre Père de nous savoir désormais pour toujours auprès de lui et de pouvoir nous offrir tout ce qu’il a préparé pour nous, avant tout lui-même ! Le ciel se réjouit de tous ceux qui reviennent de leurs voies corrompues et obtiennent la vie. Quelle joie sera la sienne lorsqu’il sera alors arrivé dans la gloire éternelle de Dieu !
Nous sommes attendus ! Et alors, une félicité inimaginable !
Comme l’a dit un jour saint François en entendant de la musique céleste : « Si j’entends encore un son, je vais mourir ». Un jour, j’ai cru entendre la voix de sainte Jeanne d’Arc qui me disait : « Si tu savais comment c’est chez nous, tu ne voudrais pas passer un jour de plus sur terre ».
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Mais nous ne sommes pas encore arrivés !