L’église d’Ephèse et le premier amour

Ap 1,1-4;2,1-5a

REVELATION DE JESUS CHRIST, que Dieu lui a confiée pour montrer à ses serviteurs ce qui doit bientôt advenir ; cette révélation, il l’a fait connaître à son serviteur Jean par l’envoi de son ange. Jean atteste comme parole de Dieu et témoignage de Jésus Christ tout ce qu’il a vu. Heureux celui qui lit, heureux ceux qui écoutent les paroles de la prophétie et gardent ce qui est écrit en elle, car le temps est proche. Jean, aux sept Églises qui sont en Asie mineure : à vous, la grâce et la paix, de la part de Celui qui est, qui était et qui vient, de la part des sept esprits qui sont devant son trône.

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La vertu de la justice

« La justice est la ferme et constante disposition de la volonté à rendre à
chacun ce qui lui est dû »
(Saint Thomas d’Aquin)

Dans cette simple définition, nous trouvons la base de la pratique de cette vertu cardinale. La justice s’adresse, en premier lieu, à Dieu lui-même, car il n’y a rien de plus juste que de lui rendre le culte qui lui est dû en tant que Créateur et Père : adoration, honneur, gloire, gratitude, confiance, accomplissement fidèle de ses commandements, service humble et dévoué envers lui.

Sur un plan objectif, l’omission de toutes ces choses constitue la plus grande injustice, même si nous cherchons par ailleurs à pratiquer la justice envers notre prochain, en respectant ses droits et en remplissant les diverses obligations que nous avons envers lui.

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La vertu de la prudence

« Car c’est le Seigneur qui donne la sagesse ; connaissance et
raison sortent de sa bouche. » (Prov 2:6)

La vertu de prudence est souvent considérée comme le « gouvernail » des autres vertus, car elle nous aide à appliquer la vertu appropriée dans les circonstances données, de manière sage et sensée. Grâce à elle, nous apprenons à discerner les choses correctement, et elle nous apprend à faire la bonne réponse.

Si nous gardons à l’esprit les autres vertus cardinales sur lesquelles nous avons médité ces derniers jours, ainsi que l’ascèse des pensées qui fait partie de la tempérance, nous verrons maintenant que c’est la prudence qui nous aide à tout appliquer avec sagesse. La vertu de force, par exemple, doit être mise en pratique pour les choses qui sont justes et valables. Si le courage était utilisé pour des choses mesquines, pour attirer l’attention ou, pire, à des fins malveillantes, il perdrait son sens.

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La vertu de la tempérance

Hier, nous avons discuté de la vertu de force, qui est si importante pour suivre le Seigneur avec constance et persévérance. Aujourd’hui, nous allons nous pencher sur une autre des quatre vertus cardinales : la tempérance.

« Si vous vivez selon la chair, vous allez mourir ; mais si, par l’Esprit, vous tuez les agissements de l’homme pécheur, vous vivrez » (Rom 8:13).

Le désordre qui est resté dans l’homme à la suite du péché originel, doit être ramené à l’ordre de Dieu, par sa grâce et notre coopération. La rébellion des sens et des passions contre l’esprit doit être sagement réfrénée.

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La vie spirituelle (Partie III)

Pour progresser dans la vie spirituelle, il est essentiel d’obéir au Saint-Esprit. Il est notre guide intérieur et notre professeur. Lorsque nous nous familiarisons avec Lui et apprenons à écouter et à suivre Sa voix de mieux en mieux, notre chemin spirituel peut devenir plus léger et plus agile.

Après que le Saint-Esprit nous ait conduits à la première conversion (je veux dire ce moment crucial où l’on prend la décision claire de suivre Jésus et de ne rien mettre avant Lui, par opposition à une attitude indécise et indifférente envers Dieu), il continuera à travailler en nous.

Tout comme la décision que nous prenons lors de notre première conversion est la réponse authentique à l’amour de Dieu, il en va de même pour toutes les étapes ultérieures sur le chemin de la sanctification.

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La vie spirituelle (Partie II)

Nous avions conclu la méditation d’hier par ces paroles du Seigneur : « Vous serez parfaits comme votre Père céleste est parfait. » (Mt 5,48).

Afin de mieux comprendre le chemin de la transformation intérieure que Dieu fait en nous, revenons d’abord sur l’état originel de l’homme au Paradis et sur les conséquences de la chute dans le péché sur l’âme.

Les récits de la Genèse montrent clairement que, dans le jardin d’Eden, l’homme vivait dans une relation étroite et immuable avec Dieu. Cependant, après la chute dans le péché, son être, créé à l’image et à la ressemblance de Dieu, a connu un profond bouleversement. Alors qu’auparavant il vivait dans l’intégrité et l’harmonie, tant sur le plan naturel que surnaturel, il a été séparé de Dieu par le péché et, par conséquent, une grande disharmonie s’est installée dans sa relation avec lui-même et avec son prochain.

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