« UNE DOUCE CERTITUDE (III) »

« Dites-leur enfin, que je ne veux pas les abandonner dans les chagrins de la vie, seuls et sans mérites » (Message de Dieu le Père à Sœur Eugenia Ravasio).

N’est-il pas vrai que c’est précisément dans les moments difficiles que nous avons le plus besoin d’un ami pour nous soutenir ? Sur le plan humain, nous ne trouvons pas toujours quelqu’un qui puisse nous aider. En effet, certaines difficultés sont si complexes et profondément ancrées en nous que, malgré toute la bonne volonté et l’expérience de nos proches, personne ne pourra jamais nous apporter l’aide cruciale dont nous avons besoin.

Notre Père céleste nous assure toutefois qu’il connaît nos besoins et qu’il vient à notre secours. Il ne nous abandonne pas à la merci des ténèbres, du désespoir ou de notre propre impuissance. Non, notre Père prend la situation en main. Surtout, il nous fait savoir que nous ne sommes pas seuls. Il nous apprend à apporter la réponse adéquate aux difficultés que nous traversons et à lui faire confiance. Cela peut impliquer une lutte pour nous, mais c’est précisément là que Dieu intervient. Si nous lui faisons confiance, il peut même transformer nos peines en mérites.

Cette certitude n’est-elle pas douce ?

« Qu’ils viennent à Moi : Je les aiderai, j’allègerai leur fardeau », affirme ensuite notre Père dans le message adressé à sœur Eugénie.

En lisant ces mots, qui ne se souvient pas de la phrase de Jésus : « Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos » (Mt 11, 28) ? La clé, c’est de nous tourner réellement vers notre Père et de savoir qu’il est là, attendant le moment où nous nous approcherons de lui et nous abandonnerons entre ses mains. Or, nous nous appuyons souvent sur nos propres forces ou sur des moyens humains.

Cependant, ceux-ci ne suffisent pas et, s’ils nous empêchent de nous tourner vers le Seigneur et d’accepter son invitation, ils peuvent même devenir le principal obstacle à la découverte de la véritable solution.

Le Seigneur peut et veut nous montrer une issue, à condition que nous nous tournions vers lui. Le fardeau devient plus léger, car notre Père en a pris la charge.

Cette certitude n’est-elle pas douce ?

Tel est notre Père !